vendredi 12 mai
… écouté et, si j’ose dire, étudié attentivement un disque étonnant :
- « Reynoir Casimir dit Négoce & Signature », Kadri Gwadloup, The Quadrille of Guadeloupe, Musique du Monde, 2003.
Le livret, très bien fait, donne une information très complète sur le quadrille : sa définition, son histoire, son héritage européen et ses marques africaines, etc… Une étude développée sous plusieurs angles : musicologique, historique, sociologique, ethnologique, etc… Il y a quelque chose de didactique dans cette musique, en particulier dans la présence du Commandeur, qui règle strictement et impérativement les mouvements des danseurs. L’accordéon, lui-même, a un rôle très autoritaire : les figures du quadrille, ça ne rigole pas. Pas d’écarts possibles ! Le jeu des paroles et de l’accordéon donne son style à ce disque, que je considère comme une véritable curiosité. Le Commandeur parle/chante/joue suivant un schéma rythmique immuable : on hésite entre hypnose et monotonie. Les deux, mon Commandeur ! On pense à la rigueur des alexandrins du théâtre classique : ça chaloupe suivant un rythme de flux et de reflux qui ne se désunit à aucun moment. On pense aussi à des rythmes de tambours africains.
Notons ici que l’accordéon se dit Lakôdéon, ce qui lui donne un petit goût suave bien approprié à cette musique, en apparence tout sucre tout miel. Mais en réalité, c’est la rigueur géométrique qui règne ici sans partage.
« Voici Reynoir – Mi Rénwa
Commandeur : Denis Clovis dit Boniface
Première figure, Pantalon
Cavaliers, cavalières, cavaliers aux dames !
Première figure Pantalon
Dis dont ! présentez lanmen Mesdames !
Je vous demande à qui vous êtes prêt oui ou non ?
Alman à gauche tout le monde au rond
Etc… »
Il est bien évident qu’en l’occurrence il n’est de boisson que du rhum. A la rigueur un porto.
A plusieurs reprises, je trouve que ça sonne comme du Forro.
- « Reynoir Casimir dit Négoce & Signature », Kadri Gwadloup, The Quadrille of Guadeloupe, Musique du Monde, 2003.
Le livret, très bien fait, donne une information très complète sur le quadrille : sa définition, son histoire, son héritage européen et ses marques africaines, etc… Une étude développée sous plusieurs angles : musicologique, historique, sociologique, ethnologique, etc… Il y a quelque chose de didactique dans cette musique, en particulier dans la présence du Commandeur, qui règle strictement et impérativement les mouvements des danseurs. L’accordéon, lui-même, a un rôle très autoritaire : les figures du quadrille, ça ne rigole pas. Pas d’écarts possibles ! Le jeu des paroles et de l’accordéon donne son style à ce disque, que je considère comme une véritable curiosité. Le Commandeur parle/chante/joue suivant un schéma rythmique immuable : on hésite entre hypnose et monotonie. Les deux, mon Commandeur ! On pense à la rigueur des alexandrins du théâtre classique : ça chaloupe suivant un rythme de flux et de reflux qui ne se désunit à aucun moment. On pense aussi à des rythmes de tambours africains.
Notons ici que l’accordéon se dit Lakôdéon, ce qui lui donne un petit goût suave bien approprié à cette musique, en apparence tout sucre tout miel. Mais en réalité, c’est la rigueur géométrique qui règne ici sans partage.
« Voici Reynoir – Mi Rénwa
Commandeur : Denis Clovis dit Boniface
Première figure, Pantalon
Cavaliers, cavalières, cavaliers aux dames !
Première figure Pantalon
Dis dont ! présentez lanmen Mesdames !
Je vous demande à qui vous êtes prêt oui ou non ?
Alman à gauche tout le monde au rond
Etc… »
Il est bien évident qu’en l’occurrence il n’est de boisson que du rhum. A la rigueur un porto.
A plusieurs reprises, je trouve que ça sonne comme du Forro.
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