vendredi, mai 12, 2006

samedi 13 mai

Françoise et moi, nous apprécions beaucoup Jean-Luc Amestoy, son toucher bien sûr, mais aussi sa posture. Parfois plein de précautions pour son accordéon, qu’il entoure comme s’il le protégeait d’une invisible coquille, parfois rejeté en arrière, un pied décollé du sol, comme en suspens avant de recommencer à battre la mesure. Souvent les yeux clos, le visage extatique. Une présence discrète, chaleureuse et déterminée. Nous gardons un vif souvenir des concerts où nous avons eu la chance de pouvoir l’écouter et le voir.

Ce soir, nous avons eu envie de l’écouter dans le cadre de « 100% collègues ». Il donne en effet au groupe une couleur bien particulière. Impossible de s’y tromper. Par exemple « Dites-moi », « Mazel », « Kazak » ou « Cada Vez », « Chte Douye », « La Tribu », « Petite Histoire », « Sueno », « On est venu », « Fue Hayer », « Cheneroh » ou encore « Ma.Ma.Ma.Ma », « Las Alas », entre autres…

- « 100 % Collègues en concert », Les Collègues, 1996
- « 100% Collègues », La Tawa – Corida, 2000

Nous nous souvenons encore de ce concert à Toulouse où il évoquait son bonheur d’avoir pu travailler avec des « collègues ». C’était le 14 mars, à la salle Nougaro. Il jouait avec Dulieux et Suarez : « Création pour trois accordéons ».

Je le cite : « … nos routes se croisent, ce n’est pas si fréquent de croiser des collègues, il faut en profiter ». Amestoy, la fidélité. L’esprit collègues.