jeudi, mai 18, 2006

vendredi 19 mai

… écouté un disque de Forro :

- « Silvério Pessoa, Bate o manca, O Povo dos Canaviais », Outro Brasil, 2000, L’Autre Distribution.

Le vrai Forro, celui du Nordeste. On entre dans la danse, on se laisse porter par les rythmes. C’est sans surprise. Le tout, c’est de se laisser bouger. D’abord les épaules. C’est essentiel, les épaules. Le reste suit…

Pour soutenir la voix de Silvério Pessoa et le chœur des filles qui se balancent en cadence, suivant les morceaux, à l’accordéon il y a Silveirinha ou Camarao. Je ne les connais pas. Ils assurent : ils pourraient jouer encore des heures… On imagine des places de villages dont les danseurs soulèvent la poussière. Le soleil cogne fort. La bière et d’autres boissons alcoolisées coulent en abondance. Les musiciens jouent jusqu’à plus soif et ce n’est pas demain la veille. On est en plein pays du maïs et de la canne à sucre. Même si ça ressemble à ce qu’on imagine du Brésil rural, on aurait tort de n’y voir que du folklore. Ici ou là, l'électronique fait irruption ; ça ouvre de nouveaux horizons : Rofor Project ! Pourquoi pas ?