lundi 12 juin
En écoutant encore et encore « Cabeça elétrica, Coraçao acustico », je parcours l’avant-dernière page du livret, qui est consacrée aux remerciements. On y trouve des noms brésiliens, des noms de personnes, des noms de groupes, des noms de lieux, comme Pernambuco, le lieu des origines et des racines. Certains de ces noms sont célèbres, d’autres mentionnent des amis inconnus hors de la sphère intime ; certains sont connus mondialement, d’autres n’ont qu’une notoriété locale. Parmi les groupes, je reconnais des toulousains : Fabulous Trobadors e Bombes 2 Bal, Escambiar, On voit aussi des noms de villes : Marseille ou, plus exactement, Massilia, Nice, Saint-Emilion, Espanha, Toulouse, Dijon, Paris… Mais aussi Orléans, La Goutte d’Or, Venelles, Langon et ses nuits atypiques, Thouars, saint Pée sur Nivelle, Wazemmes, Zurich, Stockholm, Séville, Utrecht, Rennes, Douarnenez, Le Mans, etc…
J’ai plaisir à recopier ces mots, car ce sont des incitations à rêver. Il ne faut pas chercher à les classer, ni encore moins à y introduire un ordre quelconque. Il doit y avoir de l’aléatoire là-dedans. On passe de l’un à l’autre par associations d’idées ou par le hasard des voyages et des rencontres. Un monde se met ainsi en place, qui n’est pas réductible au seul monde des marchandises. C’est en ce sens que tous ces noms font rêver, car ils prouvent qu’un autre monde que le monde technocratique est possible. La preuve, il existe.
Tout en écoutant les échos de ce monde, je pense aux fêtes du Sud-Ouest animées par des bandas, souvent formées de musiciens quasi professionnels, contrairement à ce que pourrait laisser croire une certaine image folklorique. Je pense à ce que l’on appelle « le passe-rue », cette déambulation souple mais très organisée, où les bandas et les gens se croisent et s’entrecroisent au gré de leurs parcours respectifs de bistrot et bistrot. Il n’y manque qu’une chose : l’accordéon intégré à ces groupes. Pour que tout cela change et évolue, il suffirait qu’une année un comité des fêtes invite un groupe de forro. Pourquoi pas Silvério Pessoa ou Heleno dos 8 baixos ?… Et la liste des noms s’allongerait : Dax, Mont-de-Marsan, Bayonne… On y a une tradition festive telle qu’ils y seraient bien accueillis, forcément bien accueillis. En tout cas, on peut rêver de la rencontre détonante, une nuit tiède de juillet ou d'août, du forro et de la fiesta !
J’ai plaisir à recopier ces mots, car ce sont des incitations à rêver. Il ne faut pas chercher à les classer, ni encore moins à y introduire un ordre quelconque. Il doit y avoir de l’aléatoire là-dedans. On passe de l’un à l’autre par associations d’idées ou par le hasard des voyages et des rencontres. Un monde se met ainsi en place, qui n’est pas réductible au seul monde des marchandises. C’est en ce sens que tous ces noms font rêver, car ils prouvent qu’un autre monde que le monde technocratique est possible. La preuve, il existe.
Tout en écoutant les échos de ce monde, je pense aux fêtes du Sud-Ouest animées par des bandas, souvent formées de musiciens quasi professionnels, contrairement à ce que pourrait laisser croire une certaine image folklorique. Je pense à ce que l’on appelle « le passe-rue », cette déambulation souple mais très organisée, où les bandas et les gens se croisent et s’entrecroisent au gré de leurs parcours respectifs de bistrot et bistrot. Il n’y manque qu’une chose : l’accordéon intégré à ces groupes. Pour que tout cela change et évolue, il suffirait qu’une année un comité des fêtes invite un groupe de forro. Pourquoi pas Silvério Pessoa ou Heleno dos 8 baixos ?… Et la liste des noms s’allongerait : Dax, Mont-de-Marsan, Bayonne… On y a une tradition festive telle qu’ils y seraient bien accueillis, forcément bien accueillis. En tout cas, on peut rêver de la rencontre détonante, une nuit tiède de juillet ou d'août, du forro et de la fiesta !
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