lundi, juillet 17, 2006

vendredi 14 juillet

… écouté les cds 6 et 7. Le 6, « Homenaje a Cordoba » comprend beaucoup de titres qui étaient inconnus de moi. Je ne sais si cela tient à mon état d’esprit actuel, mais je trouve qu’il y a beaucoup de violons, même si j’apprécie bien toujours celui d’Antonio Agri. Il faudra que j’écoute à nouveau ce disque qui pour l’instant, à mon goût, comporte trop de cordes et pas assez de bandonéon. Le 7, « Tangata del Alba », me réconcilie avec la musique de Piazzolla, sans doute parce que je me retrouve en terrain connu : Primera Portena, Oblivion, Remembrance, Otono Porteno, Introduccion del Angel… L’orchestre aussi m’est connu : Agri, violon, Baralis, violon, Panik, viola, Bragato, contrebasse, Tarantino, piano, Lopez Ruiz, guitare, Correale, percussion, Diaz, basse.

Il n’y a, me semble-t-il, pas moins de violons et de cordes que dans le cd 6, mais je me sens plus à l’aise et je perçois bien mieux les interventions d’Astor Piazzolla. Est-ce que cela tient aux compositions elles-mêmes, est-ce que cela tient à ma propre perception ? Pour l’instant je ne saurais trancher. Une interférence entre les deux dimensions, objective et subjective, peut-être…

L’écoute de ce cd me donne envie d’explorer un fil rouge et j’y trouve grand intérêt et grand plaisir, sans doute parce que les thèmes me touchent immédiatement : les quatre saisons de Buenos Aires.

- cd 2 – 6, Otono Porteno (1968, Buenos Aires, 5 :08) et cd 7 – 6 (1984, 6 :38)
- cd 9 – 10, Invierno Porteno (1984, 5 :19)
- cd 7 – 1, Primera Porteno (1984, 5 :12)
- cd 8 – 4, Verano Porteno (1972, Rome, 9 :13) et cd 9 – 5 (1984, 9 :13)

Les différences sont perceptibles et fort intéressantes, mais c’est un trait commun à toutes ces interprétations qui me frappe, à savoir l’énergie qui s’en dégage.