dimanche 10 septembre
- « Tango para todo el Mundo – tango for the World ». Osvaldo Montes, bandonéon y Anibal Arias, guitare. Music Edition, Winter & Winter, 2006.
C’est un disque dont il m’est difficile de parler, pour lequel il m’est difficile de trouver les mots correspondants à mes sensations. Comment dire ? Je suis touché d’abord par les visages des deux artistes. Ils sont dans le troisième âge, déjà au-delà de la force de l’âge. Peut-être sont-ils amenés à mesurer leurs forces et cela se traduit par une extrême économie de moyens. Comme la flèche va directement au but, sans détours. La photographie de couverture montre le visage d’Arias qui regarde un horizon lointain, un peu au-delà de l’horizon. Pendant ce temps, Montes regarde Arias, le regard perdu vers cette limite, vers son au-delà. Leurs visages portent, comme on dit, les marques du temps : rides pour l’un et paupières lourdes, taches sur les pommettes et sous les yeux pour l’autre.
Si j’osais, je dirais de ce disque qu’il a une dimension philosophique, en ce sens qu’il en émane une sérénité et une sagesse profondes. On y trouve des compositions de Gardel, Troilo, Cobian, Aieta, entre autres… Par exemple, « Arrabal Amargo », « Romance de Barrio », « Pa’ que Bailen los Muchachos », « La ultima Curda », « Volver », « La Cumparsita », « Sur », « Los Mareados », entre autres.
Evidemment la présentation est impeccable jouant sur un bleu passé et des couleurs chocolat et orangé… Il me semble, à l’écoute de ce disque, comprendre mieux l’âme du tango. Passion et sérénité existent ensemble, contrairement à ce que l’on pense habituellement : ou bien la passion, ou bien la sagesse. Tout le génie de ce disque, c’est justement de les faire tenir ensemble à travers les jeux entrecroisés du bandonéon et de la guitare. On est loin de l’accordéon et du bistrot… et c’est beau !
C’est un disque dont il m’est difficile de parler, pour lequel il m’est difficile de trouver les mots correspondants à mes sensations. Comment dire ? Je suis touché d’abord par les visages des deux artistes. Ils sont dans le troisième âge, déjà au-delà de la force de l’âge. Peut-être sont-ils amenés à mesurer leurs forces et cela se traduit par une extrême économie de moyens. Comme la flèche va directement au but, sans détours. La photographie de couverture montre le visage d’Arias qui regarde un horizon lointain, un peu au-delà de l’horizon. Pendant ce temps, Montes regarde Arias, le regard perdu vers cette limite, vers son au-delà. Leurs visages portent, comme on dit, les marques du temps : rides pour l’un et paupières lourdes, taches sur les pommettes et sous les yeux pour l’autre.
Si j’osais, je dirais de ce disque qu’il a une dimension philosophique, en ce sens qu’il en émane une sérénité et une sagesse profondes. On y trouve des compositions de Gardel, Troilo, Cobian, Aieta, entre autres… Par exemple, « Arrabal Amargo », « Romance de Barrio », « Pa’ que Bailen los Muchachos », « La ultima Curda », « Volver », « La Cumparsita », « Sur », « Los Mareados », entre autres.
Evidemment la présentation est impeccable jouant sur un bleu passé et des couleurs chocolat et orangé… Il me semble, à l’écoute de ce disque, comprendre mieux l’âme du tango. Passion et sérénité existent ensemble, contrairement à ce que l’on pense habituellement : ou bien la passion, ou bien la sagesse. Tout le génie de ce disque, c’est justement de les faire tenir ensemble à travers les jeux entrecroisés du bandonéon et de la guitare. On est loin de l’accordéon et du bistrot… et c’est beau !
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