samedi 2 septembre
Plusieurs choses à noter aujourd'hui, quitte à y revenir ultérieurement pour les approfondir ou les développer :
- « Accordéon & accordéonistes », n° 56, page 20, annonce le 1er festival d’accordéons à Paris sous le titre « Du bouge au conservatoire », titre emprunté à l’ouvrage fondateur de Louis Péguri. Le lieu : Café de la Danse, Paris 11e. Nous sommes tentés par le concert du 11 novembre, « Nuits des maîtres », avec Marcel Azzolla, Jean Corti et Armand Lassagne, accompagnés par Dominique Cravic à la guitare. Las ! la date ne convient pas dans notre agenda.
- Même impossibilité pour le 14, « Accordéons pas pareils » avec Mériadec Gouriou et Kimmo Pojhonen. La soirée « Bayan » nous tente, mais il ne nous parait pas raisonnable de monter à Paris pour un seul concert. Frustration !
- J’apprends au détour d’un paragraphe qu’à l’occasion de la fête du beaujolais nouveau, il y aura un accordéoniste dans chaque bar du quartier (Paris 11e) ; je traduis évidemment bar par bistrot ! Accordéon & bistrot, c’est l’accord parfait !
- Parmi les ratés, il y a aussi un concert de Galliano avec son septet Piazzolla for Ever vers la mi-décembre à Blagnac, banlieue aéronautique de Toulouse. Depuis la mi-août en effet, la location sur internet affiche « complet » et il ne m’a pas été possible de savoir s’il y avait des désistements… Le service location d’Odyssud est en vacances jusqu’au 4 septembre. Attendons, mais sans grand espoir.
- Du coup, nous décidons, Françoise et moi, de retenir des places pour un concert de Galliano et Municipale Balkanica dans le cadre du festival « JAZZEBRE » à Perpignan. Théâtre municipal, dimanche 22 octobre, à 14 heures. Nos places, retenues à la Fnac : orchestre face, A, 613 et 614. Le prix adhérent : 20,70 € au lieu de 26,50 €. A force d’obstination, l’horizon s’éclaircit. Il nous faudra organiser notre séjour à Perpignan pour aller visiter un peu Banyuls, Collioure, Port-Vendres et faire un petit détour par Sète et son cimetière marin.
- Après avoir loué nos places à la Fnac, évidemment je fais un tour du côté des disques. Quasiment pas d’accordéon. Je note cependant la réédition dans la collection « Jazz in Paris » du disque de Gus Viseur, « De Clichy à Broadway ». Heureuse nouvelle, qui, je l’espère, pourrait en annoncer d’autres… Alors que je suis sur le point de sortir, mon regard est attiré par une couverture : « Angelo Debarre & Ludovic Beier, Entre ciel et terre ». C’est un disque City Record et Le Chant du Monde, 2006. Nulle part je n’avais vu sa sortie annoncée. Bonne surprise ! La photographie de couverture me semble être une vue de la montagne Sainte-Victoire : paysage méditerranéen, sec, formidable masse géologique, des bleus et des gris, un chemin de terre traverse une végétation jaune paille vers une plantation d’oliviers… Pas un souffle de vent. Le soleil est écrasant. Plusieurs compositions de Django Reinhardt, mais aussi de Duke Ellington (Caravan), de Charlie Parker (Donna Lee), des traditionnels et des originaux de Beier et Debarre (Entre ciel et terre). Il me tarde d’écouter ce disque à oreilles reposées. Mais en attendant, sur le chemin du retour à la maison, je pense aux titres des disques précédents : « Swing Rencontre, Come into my swing ! Entre amis »… Décidément, « swing » et « entre » sont deux fils rouges qui suggèrent qu’il s’agit de partager une certaine culture musicale. Dernière remarque : j’apprécie bien qu’Angelo Debarre indique qu’il joue sur une guitare Christelle Caillot avec des cordes Savarez Argentine et que Ludovic Beier indique qu’il joue sur un accordéon acoustique Cavagnolo, modèle Manouche 42, et sur un accordina Marcel Dreux. Plus bas, ils remercient tous les deux les fabricants du matériel qu’ils utilisent en spécifiant ses caractéristiques. Je trouve cela très bien, car très respectueux des conditions concrètes et matérielles de l’expression et de l’interprétation musicale. Sans doute qu'il y a aussi des considérations commerciales derrière ces informations, mais en l'occurrence je les trouve bonnes à prendre.
- Dernière chose enfin. Dans le dernier numéro de la revue « Accordéon & accordéonistes », il y a un dossier réalisé par Françoise Jallot sur New-York et le jazz. Très bon dossier avec des interviewes tout à fait intéressantes et des adresses de clubs à New-York. Je regrette cependant qu’il manque une discographie, même si trois disques liés au dossier sont référencés pages 58 et 59. En tout cas, un travail fort utile. A ce propos, il faudra que je revienne sur la question de la définition du jazz. J’avais commencé un dossier dans ce blog (3, 4 et 5 juin) à l’occasion du numéro 54, Spécial Jazz. Les pages de ce dossier vont me permettre de le compléter. D’ores et déjà, à la lumière d’une lecture en diagonale, je note cette double polarité des définitions du jazz : une définition négative (le jazz, ce n’est pas… mais c’est autre chose de quasi indéfinissable) et une définition apparemment positive (le jazz, c’est une question d’âme… c’est ce qui me fait vivre…), je dis apparemment car en fait ce qui définit alors le jazz : l’âme, le souffle vital, le feeling est peut-être à son tour indéfinissable à strictement parler. Le jazz n’est décidément pas cartésien ! Ce n’est pas le monde cartésien des idées claires et distinctes. Il faudra approfondir ça et tourner encore autour des mots à inventer pour dire cette « culture ».
- « Accordéon & accordéonistes », n° 56, page 20, annonce le 1er festival d’accordéons à Paris sous le titre « Du bouge au conservatoire », titre emprunté à l’ouvrage fondateur de Louis Péguri. Le lieu : Café de la Danse, Paris 11e. Nous sommes tentés par le concert du 11 novembre, « Nuits des maîtres », avec Marcel Azzolla, Jean Corti et Armand Lassagne, accompagnés par Dominique Cravic à la guitare. Las ! la date ne convient pas dans notre agenda.
- Même impossibilité pour le 14, « Accordéons pas pareils » avec Mériadec Gouriou et Kimmo Pojhonen. La soirée « Bayan » nous tente, mais il ne nous parait pas raisonnable de monter à Paris pour un seul concert. Frustration !
- J’apprends au détour d’un paragraphe qu’à l’occasion de la fête du beaujolais nouveau, il y aura un accordéoniste dans chaque bar du quartier (Paris 11e) ; je traduis évidemment bar par bistrot ! Accordéon & bistrot, c’est l’accord parfait !
- Parmi les ratés, il y a aussi un concert de Galliano avec son septet Piazzolla for Ever vers la mi-décembre à Blagnac, banlieue aéronautique de Toulouse. Depuis la mi-août en effet, la location sur internet affiche « complet » et il ne m’a pas été possible de savoir s’il y avait des désistements… Le service location d’Odyssud est en vacances jusqu’au 4 septembre. Attendons, mais sans grand espoir.
- Du coup, nous décidons, Françoise et moi, de retenir des places pour un concert de Galliano et Municipale Balkanica dans le cadre du festival « JAZZEBRE » à Perpignan. Théâtre municipal, dimanche 22 octobre, à 14 heures. Nos places, retenues à la Fnac : orchestre face, A, 613 et 614. Le prix adhérent : 20,70 € au lieu de 26,50 €. A force d’obstination, l’horizon s’éclaircit. Il nous faudra organiser notre séjour à Perpignan pour aller visiter un peu Banyuls, Collioure, Port-Vendres et faire un petit détour par Sète et son cimetière marin.
- Après avoir loué nos places à la Fnac, évidemment je fais un tour du côté des disques. Quasiment pas d’accordéon. Je note cependant la réédition dans la collection « Jazz in Paris » du disque de Gus Viseur, « De Clichy à Broadway ». Heureuse nouvelle, qui, je l’espère, pourrait en annoncer d’autres… Alors que je suis sur le point de sortir, mon regard est attiré par une couverture : « Angelo Debarre & Ludovic Beier, Entre ciel et terre ». C’est un disque City Record et Le Chant du Monde, 2006. Nulle part je n’avais vu sa sortie annoncée. Bonne surprise ! La photographie de couverture me semble être une vue de la montagne Sainte-Victoire : paysage méditerranéen, sec, formidable masse géologique, des bleus et des gris, un chemin de terre traverse une végétation jaune paille vers une plantation d’oliviers… Pas un souffle de vent. Le soleil est écrasant. Plusieurs compositions de Django Reinhardt, mais aussi de Duke Ellington (Caravan), de Charlie Parker (Donna Lee), des traditionnels et des originaux de Beier et Debarre (Entre ciel et terre). Il me tarde d’écouter ce disque à oreilles reposées. Mais en attendant, sur le chemin du retour à la maison, je pense aux titres des disques précédents : « Swing Rencontre, Come into my swing ! Entre amis »… Décidément, « swing » et « entre » sont deux fils rouges qui suggèrent qu’il s’agit de partager une certaine culture musicale. Dernière remarque : j’apprécie bien qu’Angelo Debarre indique qu’il joue sur une guitare Christelle Caillot avec des cordes Savarez Argentine et que Ludovic Beier indique qu’il joue sur un accordéon acoustique Cavagnolo, modèle Manouche 42, et sur un accordina Marcel Dreux. Plus bas, ils remercient tous les deux les fabricants du matériel qu’ils utilisent en spécifiant ses caractéristiques. Je trouve cela très bien, car très respectueux des conditions concrètes et matérielles de l’expression et de l’interprétation musicale. Sans doute qu'il y a aussi des considérations commerciales derrière ces informations, mais en l'occurrence je les trouve bonnes à prendre.
- Dernière chose enfin. Dans le dernier numéro de la revue « Accordéon & accordéonistes », il y a un dossier réalisé par Françoise Jallot sur New-York et le jazz. Très bon dossier avec des interviewes tout à fait intéressantes et des adresses de clubs à New-York. Je regrette cependant qu’il manque une discographie, même si trois disques liés au dossier sont référencés pages 58 et 59. En tout cas, un travail fort utile. A ce propos, il faudra que je revienne sur la question de la définition du jazz. J’avais commencé un dossier dans ce blog (3, 4 et 5 juin) à l’occasion du numéro 54, Spécial Jazz. Les pages de ce dossier vont me permettre de le compléter. D’ores et déjà, à la lumière d’une lecture en diagonale, je note cette double polarité des définitions du jazz : une définition négative (le jazz, ce n’est pas… mais c’est autre chose de quasi indéfinissable) et une définition apparemment positive (le jazz, c’est une question d’âme… c’est ce qui me fait vivre…), je dis apparemment car en fait ce qui définit alors le jazz : l’âme, le souffle vital, le feeling est peut-être à son tour indéfinissable à strictement parler. Le jazz n’est décidément pas cartésien ! Ce n’est pas le monde cartésien des idées claires et distinctes. Il faudra approfondir ça et tourner encore autour des mots à inventer pour dire cette « culture ».
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