mercredi, août 30, 2006

jeudi 31 août



















Gag ! Hier après-midi, vers 17 heures, je reprends l’invitation que la Fnac de Pau nous avait envoyée pour l’inauguration de son nouveau magasin sur le site du Palais des Pyrénées, qui a vocation à devenir le centre commercial de l’agglomération. Surprise ! Cette invitation était pour le 29 à partir de 20 heures, et non pour le 30 comme je l’avais noté par erreur sur mon agenda. Le plus rigolo, c’est que mardi soir, le 29 donc, nous avons fait un tour de ville et qu’à notre grand étonnement les rues autour du Palais des Pyrénées étaient interdites pour cause d’inauguration officielle. J’ai alors pensé qu’il s’agissait d’une inauguration institutionnelle, organisée par la municipalité, et que le lendemain auraient lieu les inaugurations commerciales. Ce genre de malentendu rend modeste.

Bref, nous sommes donc allés visiter la Fnac, hier mercredi, pour le premier jour d’ouverture à la vente et pour faire un premier repérage des lieux. Beaucoup, beaucoup, beaucoup de monde… Il faudra y revenir dans un environnement plus calme pour s’y orienter et envisager de pouvoir faire quelques achats raisonnés.

Finalement, je retiens trois choses de cette visite qui s’est déroulée avec une météo magnifique : température idéale, ciel bleu, gros nuages blancs paisibles et pacifiques, simplement là pour animer le ciel, pas de vent :

- L’esplanade du Palais des Pyrénées avec des gens qui déambulent, entrent et sortent des magasins, s’arrêtent pour échanger quelques mots, repartent, s’arrêtent pour prendre un pot, et ainsi de suite… cette esplanade m’a fait penser aux ramblas de Barcelone et en tout cas à une ville du Sud qui assume sa douceur de vivre. Les parasols fleurissent à foison sur toutes les terrasses des bistrots. Au loin, dans l’axe, les Pyrénées que l’on devine derrière une sorte de brume bleutée.
- Il faisait tellement doux que nous sommes allés nous rafraichir, Boulevard des Pyrénées, à « l’Aragon », dont le standing m'oblige à dire qu’il s’agit d’un café, non d’un bistrot. Limonade pour Françoise, Bière « Affligem » pour moi, sur une table sol y sombra.
- En parcourant les rayons de disques, où j’ai noté l’absence d’un rayon « accordéon », que pourtant j’appelais de mes vœux, notre regard se porte sur un cd, qui retient notre attention par sa simplicité même. Couverture blanche, une silhouette de femme peinte en quelques traits de couleurs ; elle joue de l’accordéon. Curieusement, il y a des touches sous sa main gauche, mais pas à droite. Un nom en haut à droite : « Nabila ». Deux mots en bas à droite : « Lume Lume ». En bas, à gauche, cette notation : « Balkans, Ateliers d’Ethnomusicologie de Genève ». Au dos, nous en apprenons un peu plus. Par exemple, qu’il s’agit de quatre musiciens : Nabila, chant, accordéon, Sylvain Fournier, percussions, mandoline, scie musicale, Raphaël Anker, trompette, Roland Kneubühler, violon. Seize titres, dont « Lume, Lume, Soro Lume » (monde, monde, sœur monde), Roumanie (Valachie). L’éditeur : Arion 2005. Ce disque attire notre sympathie : nous l’écouterons ce soir.