mardi 29 août
Pour ce qui est du classique, je trouve justement qu’Armand Lassagne assure drôlement. J’entends par là qu’il fait partie des valeurs sûres pour moi. Il ne me déçoit jamais. Je ne reviens jamais vers lui en vain. Il suffit que je l’écoute pour me retrouver dans un monde serein et, si je puis dire, réconcilié. Un monde qui n’est jamais inférieur à mes attentes. C’est pourquoi je suis bien d’accord avec le texte de Philippe Krümm, qui introduit « Le Tournis ». Il classe Armand Lassagne dans ce qu’il appelle la troisième génération d’accordéonistes surdoués à côté de Marcel Azzolla, Joss Baselli, Jean Corti, Joe Rossi, Maurice Vittenet et Daniel Colin…
Dans ce disque, Armand Lassagne est accompagné de Jean-Philippe Viret, contrebasse, de Frédéric Sylvestre et Marie-Ange Martin, guitares, et Fabien Meissonier, batterie. Pas de bluff, pas d’esbroufe, pas de racolage. Dans ce disque, il joue de ses compositions (Le tournis, Celle de demain, Nervioso, Igor et Natacha, A Paris dans chaque faubourg), des compositions de Jo Privat (Mystérieuse), de Nazareth (Cavaquinho), de Gus Viseur (Swing Valse), et d’autres œuvres écrites en collaboration (Made in Valse avec Azzolla, Double Set avec Didier Roussin).
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