lundi 11 septembre
En écoutant « Tango para todo el Mundo », alors même que la chaleur sur Pau est lourde et accablante, si bien que nous vivons dans une atmosphère confinée, toutes fenêtres closes jusqu’au milieu de la nuit, je pense distraitement à ces séries d’oppositions culturelles, comme bistrot / accordéon vs café / bandonéon… ou encore tango / milieu urbain vs chamamé / milieu rural, etc… Une idée me vient alors sous forme de question : comment se fait-il que l’Argentine, pays du tango, ne soit pas (du moins à ma connaissance) un pays de corrida ? Ces deux pratiques culturelles sont en effet associées à la passion, à l’expérience des limites, aux couleurs noire et rouge ; en outre, l’Argentine est un pays d’élevage bovin. La corrida semble avoir investi d’autres pays de langue hispanique comme la Colombie, le Venezuela ou le Mexique… pourquoi pas l’Argentine ? Cette absence est d'autant plus étonnante que, pour qui connait un peu la corrida, l'analogie avec le tango est évidente : mêmes enlacements, mêmes mouvements d'attraction et de répulsion, d'unions et de séparations, d'abandon et de tension entre les danseurs de tango qu'entre le matador et le toro.
Dans cette atmosphère que l’on peut qualifier de caniculaire, où ne passe à travers les persiennes qu’une faible lumière, je retrouve quelque chose de l’espace du tango : chaleur, bruits amortis, vibrations de l’air. Il ne manque, mais ce n’est pas rien, que la fumée des cigares et des cigarettes et l’agitation policée des cafés de la capitale argentine. Je parcours distraitement la fiche signalétique du disque quand mon attention est attirée par une note indiquant qu’Osvaldo Montes a participé aussi à un autre disque de Winter & Winter : « Tango vivo ! Noches de Buenos Aires ». En effet, je vérifie qu’il intervient au bandonéon en particulier dans le cadre de la « Casa del Tango » dans le Javier Gonzalez Trio ou avec la chanteuse Patricia Barone. J‘ai plaisir à le retrouver sur ce disque et à lui donner un visage, puisque son portrait photographique figure sur la couverture de « Tango para todo el Mundo ».
Dans cette atmosphère que l’on peut qualifier de caniculaire, où ne passe à travers les persiennes qu’une faible lumière, je retrouve quelque chose de l’espace du tango : chaleur, bruits amortis, vibrations de l’air. Il ne manque, mais ce n’est pas rien, que la fumée des cigares et des cigarettes et l’agitation policée des cafés de la capitale argentine. Je parcours distraitement la fiche signalétique du disque quand mon attention est attirée par une note indiquant qu’Osvaldo Montes a participé aussi à un autre disque de Winter & Winter : « Tango vivo ! Noches de Buenos Aires ». En effet, je vérifie qu’il intervient au bandonéon en particulier dans le cadre de la « Casa del Tango » dans le Javier Gonzalez Trio ou avec la chanteuse Patricia Barone. J‘ai plaisir à le retrouver sur ce disque et à lui donner un visage, puisque son portrait photographique figure sur la couverture de « Tango para todo el Mundo ».
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