lundi, octobre 23, 2006

lundi 23 octobre

Ce lundi, nous quittons l’hôtel vers 10 h 30. Nous avons décidé de rejoindre Toulouse en faisant d’abord un petit détour par Collioure, Port-Vendres et Banyuls que nous rejoignons par la route côtière. Collioure est toujours un émerveillement ; les vignes en terrasses suscitent toujours de notre part la même admiration.

Nous déjeunons à Leucate, dont l’architecture de la place centrale nous ravit. Petit bistrot : six huitres, beignets d’aubergines, friture de petits poissons ; un verre de blanc du pays et deux cafés pour se remettre en route.

Temps superbe, circulation fluide. Nous passons notre temps à nous extasier devant la beauté des paysages et à parler accordéon.

Une chose m’intrigue. J’ai dit hier que la prestation de Tangaria était marquée du sceau de l’hyper-professionnalisme. J’ajoute que j’ai mieux apprécié leur musique qu’à Marciac. Je préfère l’environnement d’un théâtre à l’italienne que la grande machinerie du chapiteau gersois, même si la carte blanche à Galliano reste un souvenir inoubliable. Ce qui m’intrigue, c’est le fait que Richard Galliano a bien cité le nom des autres musiciens à trois reprises, mais qu'il n’a donné aucun titre et a fortiori n’a fait aucun commentaire. Les morceaux se sont enchainés sur un tempo sans failles, la mécanique : quartet, duos, solo… a fonctionné sans hésitations ni hiatus. Les deux rappels ont été exécutés avec maestria… Mais, est-ce le retard du début du concert qui en est la cause ?... j’ai trouvé la relation avec le public, très chaleureux, quelque peu distanciée. Le quartet avait-il un avion à prendre ?

Plus tard, le responsable du festival nous apprendra que Tangaria devrait sortir un disque au cours du mois de janvier. Je l’attends avec impatience.

Dès demain, je reviendrai en images sur nos sensations, impressions et autres émotions.