dimanche, octobre 15, 2006

samedi 14 octobre





… nous sommes le dimanche 15 octobre, il est vingt heures, j’essaie de garder traces de nos activités du week-end.

- vendredi après-midi, à 16 h 30, nous sommes allés chercher Charlotte à son école. Elle revenait avec sa classe d’un séjour en Ariège. Longue séparation d’une semaine. Nous étions un peu anxieux… ses parents aussi : ça s’est bien passé. Dans la foulée, nous sommes allés chercher Camille, qui était à l’école maternelle depuis la garderie du matin. Elle nous a raconté sa journée et le repas de midi : jus d’ananas, nouilles, viande avec de la sauce ; elle ne se rappelait plus le dessert, mais c’était bon. Nous étions arrivés de Pau vers 15 h. pour assister à un concert de Raul Barboza en soirée. Autoroute superbe, avec le soleil et les Pyrénées sur notre droite. Peu de circulation. Sur les sommets, qui sont comme découpés au scalpel sur le ciel sans un seul nuage, les premières neige…
- Depuis quelques semaines déjà, Nadja nous avait signalé ce concert de Raul Barboza. Nous ne l’avions jamais écouté ni vu en direct. C’était l’occasion. Vendredi 13 octobre, centre culturel de Ramonville, concert organisé par l’association Corredor Verde Missiones et le Comité de Jumelage de Ramonville. Cette association, créée en 2000, participe à la sauvegarde de la forêt de Misiones au Nord Est de l’Argentine, où vivent des communautés d’indiens guaranis. Comme à notre habitude, nous arrivons très en avance, ce qui nous laisse du temps pour regarder des objets et surtout des disques de Barboza exposés et mis en vente. Nous achetons « En vivo en la Argentina », enregistrement en direct d’un concert donné à la Trastienda, à Buenos Aires, le 14 décembre 2001.
- Le concert est précédé par un rapide exposé des activités et projets de l’association et par un film, sur une tribu dont elle s’occupe, réalisé par des étudiants en audio-visuel. Il s’agit donc de militantisme. La musique s’inscrit dans une visée politique à laquelle, de toute évidence, participe Barboza. Chaque morceau est précédé d’une courte introduction, à plusieurs reprises, il s’appuie sur des images du film pour situer et illustrer son propos. On est loin de l’art pour l’art. L’engagement de Barboza contribue à la qualité esthétique de son concert.
- Mais évidemment, cet engagement nourrit une inspiration et un jeu musical très émouvants en eux-mêmes. L’accordéon est au service d’une sorte de philosophie animiste : la Terre, le Soleil, la Forêt, les Animaux, les Ancêtres… peuplent et balisent le monde. Je dirais qu’il s’agit d’une musique qui transmet immédiatement la force de la Nature.
- Ce soir, Barboza est accompagné par un guitariste / violoniste et par un harpiste / percussionniste, dont je n’ai pas pu noter les noms. Mais c’est un beau trio… J’essaie de garder traces photographiques de ce moment de plaisir. Toujours avec mon fidèle Nokia, qui aura fixé beaucoup d’accordéonistes dans sa mémoire. Au final, le trio joue « La foule », dont Barboza a donné une version superbe dans le cd 3 de son anthologie. Celle de ce soir est émouvante aussi.