mardi, octobre 24, 2006

mardi 24 octobre





Sans préjuger de l’inventaire de sensations et de petits bonheurs que je ferai avec un peu plus de recul, « à chaud » je retiens trois images musicales de dimanche après-midi, dernière étape du festival Jazzèbre de Perpignan :

- les dix musiciens de Municipale Balcanica jouent sur le balcon du théâtre municipal pour les gens assemblés sur la place. Ils jouent à peu de choses près de 13h30 à 14h00 (l'horloge en fait foi). Certaines personnes terminent leur pique-nique, d’autres dansent par groupes, d’autres encore regardent et écoutent en attendant le concert de Tangueria. L’atmosphère est paisible, détendue, festive…L’air est plein d’airs de fanfares…
- le quartet Tangaria a investi le petit théâtre à l’italienne, tellement intime et chaleureux. Les quatre musiciens ont une complicité très intense, qui se traduit par leurs constants échanges de regards. Rigueur et créativité, c’est, si j’ose dire, une organisation d’horlogerie suisse. L’espace rond et clos du théâtre correspond parfaitement à la prestation de Tangueria.
- concert de clôture du festival : Municipale Balcanica fait littéralement exploser cet espace. Là aussi, bien que dans un autre registre, on admire l’organisation entre rigueur et délire : un dérèglement contrôlé, à l’image du comportement du leader, l’accordéoniste-pianiste Livio Minafra. L’idée me vient que l’on pourrait parler de musique néo-populaire…