lundi 27 novembre
Hier, dimanche, « les petits » sont venus de Toulouse à l’occasion de l’anniversaire de Françoise. Pour le repas du soir, un pot-au-feu a cuit toute la journée. J’adore ce moment de la préparation, où il est temps de peler les légumes et de les mélanger avec les viandes dans le bouillon ; j’apprécie particulièrement cet instant où l’on soulève le couvercle et où toute la vapeur chargée de sucs se répand dans la cuisine. Petit à petit, au fil des heures, de bonnes odeurs apéritives ont rempli la maison. Un foie gras en entrée et des rillettes, que Charlotte et Camille adorent ; du Brie et des fruits… et, évidemment, un soufflet au citron en sortie. Un petit Côtes de Blaye 2003, année de naissance de Camille, et un champagne Desmoulins, dont nous sommes fidèles clients depuis une vingtaine d’années… Café pour la route de retour et le tour est joué.
Depuis le matin la journée a été splendide. Petit déjeuner sur la terrasse arrière entre 9h et 10h. Le thermomètre indique, à l’ombre, 20°. Les arbres ont perdu la plus grande partie de leurs feuilles, qui tournoient au moindre souffle de vent, tant le fond de l’air est sec. Conséquence : rien n’atténue la lumière du soleil qui découpe l’espace et les objets comme un scalpel. Chichaoua : Sol y Sombra ! Je vis toujours avec le même étonnement et la même gourmandise ces journées où, toutes portes et fenêtres ouvertes, on peut circuler à l’extérieur comme à l’intérieur dans une même ambiance de 20°. Et où, en l’occurrence, l’on peut se déplacer ainsi, accompagné par l’écoute de « 7x7 ». Je continue en effet à « faire tourner » l’album en boucles, car j’y trouve chaque fois quelque chose d’inouï jusque là… Donc, on continue.
Reprenons le fil alphabétique… Aujourd’hui, la lettre L.
La musique explosive de René Lacaille, musique venue de la Réunion, tout un programme :
- « Mapou »
- « Patanpo »
Un disque de Constantin Lacatus à l’accordéon :
- « Chants Lautar de Bucarest » avec la voix de Panseluta Feraru.
Un disque pour lequel j’ai une affection particulière, une vraie tendresse :
- « Le Tournis » d’Armand Lassagne. Du grand art, sans avoir l’air d’y toucher !
Trois disques de ce que l’on a coutume de désigner par le nom de jazz manouche, ce qui me paraît à la fois exact et réducteur comme tous les mots qui classent :
- « Note Manouche »
- « Sessions »
- « Source Manouche »
J’hésite beaucoup à noter ici un disque de Bernard Lubat, dont je lis partout qu’il est génial, mais qui me désoriente. Pour moi, c’est comme s’il en faisait trop… On pourrait me rétorquer que c’est ça la vie. C’est sûr ! Mais j’ai du goût pour ce qui est déjà mis en forme et cette forme je ne la perçois pas chez Lubat. J’ai parfois l’impression que le jeu de mots et une sorte d'expérimentation sauvage tiennent lieu de philosophie. Mais, bon, je garderai cependant
- « L’idiome sandwich »
Pour en finir avec cette lettre, L, deux disques que je considère comme de « grands » disques :
- « Dui Droma », Martin Lubenov Orkestar
- « Veselina », Martin Lubenov & Jazzta Prasta Band
Le jazz des Balkans ! Il faudra un jour que je compare ce jazz avec celui des gens du Nord, polonais ou russes ou finlandais.
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