mardi 28 novembre
Quelques notules avant de continuer mon parcours alphabétique.
Charlotte et Camille souhaitaient, à l’occasion de leur venue à Pau, renouveler leurs pantoufles. C’est chose faite et, si l’on en juge par leurs réactions, bien faite. On a voulu fixer ce moment sur une photographie. On a donc cherché une pose adéquate et pour cela on a consulté quelques livres de photographes. Comme ni Charlotte ni Camille ne manquent d’humour, elles ont choisi une pose à la manière de Diane Arbus : attitude figée, prise de vue frontale, format carré. L'objectif sans sentiments, quoi ! Et ça les a fait rire.
Comme je le fais régulièrement deux à trois fois par semaine, j’ai consulté hier soir les sites de Sylvie Jamet et de Caroline Philippe. Toutes les deux signalent la sortie d’un double cd de Patrick Busseuil, « Memories ». Comme j’ai appris à leur faire confiance et que leur description suffisamment précise donne envie de l’écouter, j’ai envoyé un courriel à Patrick Busseuil vers minuit. Réponse ce matin : envoi du double cd contre un chèque de 23 euros (20 pour les deux cds + 3 de frais de port). Voilà, c’est fait ! Il me reste à attendre…
Autre chose. Sur le site de Sylvie Jamet, j’ai trouvé aussi un lien vers une vidéo où Marc Perrone démonte son diatonique et trace, en quelques mots et quelques mesures, les linéaments d’une histoire et d’une géographie de l’accordéon. Le lien conduit vers You Tube. Le titre : « Voyage de la musique – l’accordéon ». L’adresse, ci-dessous :
http://www.youtube.com/watch?v=2z8WNZqpxZs&mode=related&search
En un temps où les politiciens et les journalistes n’ont que le mot pédagogie à la bouche, ce qui manifeste assez clairement la mesure de leur mépris pour les gens et leur capacité de raisonner pour décider du meilleur pour eux, en ce temps donc, Marc Perrone fait preuve, lui, d’un vrai sens pédagogique. Son intérêt vrai pour les gens n’y est certainement pas étranger. Intérêt pour les gens qui fait singulièrement défaut aux politiciens justement et, je le crois, à certains cénacles de journalistes associés au monde politique. J’y reviendrai, mais il est clair en effet que la pédagogie, au sens où l’entendent les politiciens et nombre de leurs complices de la presse, et la démagogie ont plus d’un point commun.
Toujours sur You Tube, six vidéos étonnantes intitulées « Le Jardin du Luxembourg » avec un quatuor (à géométrie variable) de japonaises accordéonistes. Je n'ai trouvé que six vidéos, alors qu'elles sont numérotées de I à VIII. Je ne suis pas certain de la qualité musicale, d’autant plus que la prise de son est assez incertaine, mais j’ai trouvé ces vidéos de rue sympathiques :
http://www.youtube.com/watch?v=ZcA1BmGhUPY&mode=related&search=
Bon. On peut continuer… La lettre M est une lettre qui pèse son poids, en ce sens que l’on y trouve plusieurs accordéonistes que j’aime tout particulièrement :
- « Caï Caï Caï », Michel Macias
- « Tout et son contraire », Michel Macias. Les deux disques sous label « Daqui, Gascogne »
- « Pruna » d’Erik Marchand et les Balkanians avec Florea « Florica » Sandu et Viorel Tajkuna comme accordéonistes (à touches piano)
- « Unu Daou Tri Chtar » d’Erik Marchand avec Viorel Tajkuna à l’accordéon
- « Norkst », toujours d’Erik Marchand, avec Jean Le Floc’h à l’accordéon hyperchromatique à quarts de ton et Youen Paranthoën à l’accordéon diatonique modal
- « Fuera » de Jean-Louis Matinier et Renaud Garcia-Fons
- « Confluences », composé et interprété en quatuor par Jean-Louis Matinier
Jean-Louis Matinier que l’on retrouve avec Garcia-Fons ou Anouar Brahem ou François Couturier et d’autres sur :
- « Alboréa »
- « Le pas du chat noir » et « Le voyage de Sahar »
- « Nostalgia, Song for Tarkovsky »
M, c’est aussi Daniel Mille
- « Entre chien et loup »
- « Après la pluie »
… et aussi Ionica Minune. Je pense à un disque qui justement ne porte comme indication que :
- Ionica Minune, accordéon.
Enfin, M, c’est aussi Motion Trio :
- « Live in Vienna »
- « Pictures from the Street », avec cette mention sur la couverture « acoustic accordions »
- « Play Station », avec la même mention, ce qui montre bien que, pour le trio, l’enjeu est d’importance.
Sans doute pourrais-je ajouter aussi Tony Murena, « Les années Odéon » (la décennie des années 40), qui ajoute à la musicalité et à une sorte de facilité ou de simplicité, je ne sais comment dire, la nostalgie des « bruits » propres aux 78 tours. On croirait avoir affaire à un accordéon des origines, à un monde encore plein de fraicheur et de naïveté. C’est une illusion, bien sûr. Mais en l’écoutant, on se surprend quand même à se demander où l’on a mis la manivelle pour remonter le mécanisme du phonographe et à s’étonner de l’absence de l’aiguille sautillant de sillon en sillon ou du grand pavillon en équilibre instable au bord du « meuble » posé sur la crédence.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home