lundi, avril 09, 2007

mardi 10 avril







Nadja et Sébastien ont profité du lundi de Pâques pour passer la journée à Iraty. Forêt superbe dans les environs de Saint-Jean-Pied-de-Port. Raquettes et skis de fond. De notre côté, nous sommes allés avec Camille et Charlotte déjeuner chez « un chinois » où nous avons nos habitudes. Entre les nems, le riz cantonais et les bananes au caramel, elles ont mangé comme quatre. Elles étaient ravies de déguster leur coca-cola dans un verre ad hoc signé du sigle de la marque. Au retour, elles ont fait des couronnes de camélias, rouges et roses. Je les ai photographiées ; je les trouve adorables. Evidemment !

Pour mon anniversaire, Nadja et Sébastien m’ont offert un système d’enceintes : « JBL creature, self powered satellite speakers and subwoofer ». J’ai profité du fait que Françoise avait organisé un « atelier peinture de pagodes et de dragons » pour installer ce système et le régler. Bien entendu, je reste toujours adepte d’une écoute à partir d’une chaine hi-fi, mais en l’occurrence j’ai bien apprécié la proximité du son et surtout sa qualité incomparable avec celle de mon ordinateur portable. J’ai écouté une sélection de trois disques et j’en ai finalement éprouvé beaucoup plus de plaisir que je n’en attendais :

- « Champlong » de Jacques Pellarin
- « Le chemin des forains » de Patrick Saussois et Alma Sinti
- « Le fil » d’Amestoy Trio

Ce système a quelque chose de métallique, qui, je le suppose, est adapté à la musique la plus diffusée, la musique mondiale sinon universelle, mais il a aussi une manière de découper les sons et même de restituer une certaine profondeur, qui ne sont pas désagréables. Ne boudons pas notre plaisir !

Et puis, la fin d’après-midi venue, je suis allé passer mes deux heures quotidiennes au centre gériatrique. Le parking était plein. En traversant le couloir, on pouvait entendre des bruits de conversations sortir d’un très grand nombre de chambres. Les gens avaient avancé leur retour du week-end prolongé pour rendre visite à l’ancêtre hospitalisé. Vers vingt heures, un orage court mais violent a éclaté. Le centre gériatrique s'est vidé en quelques minutes. Je me suis rendu compte alors que malgré la violence de l'orage j'avais le sentiment que la foudre ne pouvait pas frapper l'hôpital, comme s'il s'agissait d'un sanctuaire hors du monde. Etrange impression.