vendredi 25 janvier - robert santiago vino tinto
Il y a quelques jours, j’ai reçu de Robert Santiago ses deux derniers albums :
- « El Camaleon, Robert Santiago et son orchestre typique », 2003 Buda Musique
- « Panamericana, Robert Santiago y su Tipica », 2008 Buda Musique
J’avais eu connaissance de Robert Santiago et de son travail par un article, qui lui était consacré, dans le numéro 70, décembre 2007, de la revue « Accordéon & accordéonistes ». Il faisait la couverture : « Robert Santiago / Le son chaud ! ». La rubrique « Tête d’affiche » le présentait en cinq pages signées Françoise Jallot, sous le titre « Robert Santiago / Touche-au-rêve ». Cet article m’avait donné envie de mieux le connaître et pour ce faire j’étais allé visiter son site :
- « El Camaleon, Robert Santiago et son orchestre typique », 2003 Buda Musique
- « Panamericana, Robert Santiago y su Tipica », 2008 Buda Musique
J’avais eu connaissance de Robert Santiago et de son travail par un article, qui lui était consacré, dans le numéro 70, décembre 2007, de la revue « Accordéon & accordéonistes ». Il faisait la couverture : « Robert Santiago / Le son chaud ! ». La rubrique « Tête d’affiche » le présentait en cinq pages signées Françoise Jallot, sous le titre « Robert Santiago / Touche-au-rêve ». Cet article m’avait donné envie de mieux le connaître et pour ce faire j’étais allé visiter son site :
http://robertsantiago.free.fr/
Ce site vaut beaucoup plus qu’un simple détour. Il est ergonomique, complet, convivial, généreux, cultivé… bref, un espace dédié à la musique et à l’accordéon, qui suscite intérêt et sympathie. Chaque morceau des deux albums, « El Camaleon » et « Panamericana » est présenté et commenté avec pertinence et précision. Pour moi, c’est un modèle du genre, un exemple à donner à tous les accordéonistes, même talentueux, qui enfilent les morceaux comme les perles d’un collier, sans un mot, sans même daigner donner les titres. Le dernier album, « Panamericana » montre ce que pourrait être un cd en tant qu’objet culturel irremplaçable, notamment irréductible au téléchargement. Avant même d’écouter les premières notes de Robert Santiago et son orchestre typique, j’ai éprouvé une très grande sympathie pour son engagement, pour son militantisme et pour la qualité de ses créations.
Mais évidemment, cela ne serait que peu de choses sans la qualité musicale de ses deux albums. Une énergie festive et colorée qui interdit de rester immobile en les écoutant. On croirait un feu d’artifice, mais il ne faudrait pas s’y tromper, c’est du grand art. Comment dire ? La culture vivante à l’état pur. On hésite entre l’ethnomusicologue accordéoniste ou l’accordéoniste ethnomusicologue. Et l’on ne sait qui admirer le plus. Question sans objet peut-être tant les deux compétences sont intimement liées et indissociables.
Robert Santiago joue de moult instruments : accordéons diatoniques, harmoschka, cuatro vénézuelien, tiple, cavaquinho, charango, mandoline, vihuela, toyos, tarka, percussions et chant lead, ronrroco, requinto, rondador, quena, harmonica, güiro, clave, triangle, maraca, cloche et vibraslap… Peut-être en ai-je oublié un ou deux.
L’écoute de Robert Santiago et son orchestre typique, dont les deux cds tournent sans discontinuer, m’enthousiasme, car j’y retrouve les deux dimensions du plaisir esthétique définies par Roland Barthes : le studium, l’intérêt intellectuel et quasi réflexif pour une œuvre, et le punctum, le choc quasi émotionnel qu’on en ressent immédiatement.
Ce site vaut beaucoup plus qu’un simple détour. Il est ergonomique, complet, convivial, généreux, cultivé… bref, un espace dédié à la musique et à l’accordéon, qui suscite intérêt et sympathie. Chaque morceau des deux albums, « El Camaleon » et « Panamericana » est présenté et commenté avec pertinence et précision. Pour moi, c’est un modèle du genre, un exemple à donner à tous les accordéonistes, même talentueux, qui enfilent les morceaux comme les perles d’un collier, sans un mot, sans même daigner donner les titres. Le dernier album, « Panamericana » montre ce que pourrait être un cd en tant qu’objet culturel irremplaçable, notamment irréductible au téléchargement. Avant même d’écouter les premières notes de Robert Santiago et son orchestre typique, j’ai éprouvé une très grande sympathie pour son engagement, pour son militantisme et pour la qualité de ses créations.
Mais évidemment, cela ne serait que peu de choses sans la qualité musicale de ses deux albums. Une énergie festive et colorée qui interdit de rester immobile en les écoutant. On croirait un feu d’artifice, mais il ne faudrait pas s’y tromper, c’est du grand art. Comment dire ? La culture vivante à l’état pur. On hésite entre l’ethnomusicologue accordéoniste ou l’accordéoniste ethnomusicologue. Et l’on ne sait qui admirer le plus. Question sans objet peut-être tant les deux compétences sont intimement liées et indissociables.
Robert Santiago joue de moult instruments : accordéons diatoniques, harmoschka, cuatro vénézuelien, tiple, cavaquinho, charango, mandoline, vihuela, toyos, tarka, percussions et chant lead, ronrroco, requinto, rondador, quena, harmonica, güiro, clave, triangle, maraca, cloche et vibraslap… Peut-être en ai-je oublié un ou deux.
L’écoute de Robert Santiago et son orchestre typique, dont les deux cds tournent sans discontinuer, m’enthousiasme, car j’y retrouve les deux dimensions du plaisir esthétique définies par Roland Barthes : le studium, l’intérêt intellectuel et quasi réflexif pour une œuvre, et le punctum, le choc quasi émotionnel qu’on en ressent immédiatement.
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