jeudi 19 juin - le festival rio loco à toulouse
Ce jeudi soir, nous avons donc pris deux places pour le festival Rio Loco, qui s'étale sur la semaine. Et qui a pris ses quartiers sur la prairie des filtres, le long de la Garonne. En début de soirée, nous dînons avec Charlotte et Camille, et Nadja qui nous a rejoints. Les petites sont émerveillées. On mange sur la terrasse d'un restaurant mi-turc mi-grec, où le patron et les serveurs ont un délicieux accent toulousain. Un orchestre de jazz roumain anime les allées.
Les appareils photos son interdits. Dont acte. Après avoir ramené les petites à la maison, je retrouve Françoise et Nadja qui s'agitent au milieu d'une mer humaine au pied de la scène du Pont Neuf. D'abord, à partir de 19h30, le Taraf de Haïdouks, puis, tout de suite après, à partir de 21h30, Mahala Raï Banda. La nuit tombe doucement. Il y a des gens partout. C'est comme un rythme de vagues. Les morceaux s'enchainent sans qu'on trouve le temps de reprendre son souffle ni ses esprits.
Vers 22h45, nous quittons cette scène pour rejoindre la scène Village, car à 23 h, Martin Lubenov se produit en quartet - accordéon, guitare, contrebasse, percussions. Mais surtout, il a invité Richard Galliano. Nous nous asseyons à trois mètres de la scène, presque au pied des barrières. Peu à peu, dans le noir qui s'installe, des gens prennent place : les uns mangent une assiette anglaise, d'autres boivent bière ou jus de fruits, d'autres enfin répandent autour d'eux une agréable odeur de plantes exotiques. Ce n'est pas la brume qui monte de la Garonne, non, ce sont des fumées venues d'ailleurs. Je note qu'au fur et à mesure des bouffées partagées, les gens prennent des visages d'anges baroques, extasiés, en attente de je ne sais quoi. Et au moment où le concert commence, vers 23h15, tout le monde se lève comme un seul homme, nous comme les autres. On se retrouve accoudés aux barrières. Nadja rigole. Elle croyait ce comportement réservé aux adolescents attardés. En fait, l'âge ne fait rien à l'affaire. C'est bien un comportement d'adolescent et c'est délicieux. En plus on voit les mains et les doigts de Galliano et de Lubenov, et c'est fascinant. Autour de nous, les fumeurs semblent littéralement traversés par les accords de la musique. Bonjour l'enthousiasme. Les photos étant interdites, je vole quelques images avec mon Nokia.
Lubenov, nimbé de lumière, a allumé une cigarette. Le rappel est hénaurme : les cinq musiciens impovisent sur une proposition du guitariste. Si je pouvais bouger un peu, je dirais que j'en reste sur le cul.
Vers 22h45, nous quittons cette scène pour rejoindre la scène Village, car à 23 h, Martin Lubenov se produit en quartet - accordéon, guitare, contrebasse, percussions. Mais surtout, il a invité Richard Galliano. Nous nous asseyons à trois mètres de la scène, presque au pied des barrières. Peu à peu, dans le noir qui s'installe, des gens prennent place : les uns mangent une assiette anglaise, d'autres boivent bière ou jus de fruits, d'autres enfin répandent autour d'eux une agréable odeur de plantes exotiques. Ce n'est pas la brume qui monte de la Garonne, non, ce sont des fumées venues d'ailleurs. Je note qu'au fur et à mesure des bouffées partagées, les gens prennent des visages d'anges baroques, extasiés, en attente de je ne sais quoi. Et au moment où le concert commence, vers 23h15, tout le monde se lève comme un seul homme, nous comme les autres. On se retrouve accoudés aux barrières. Nadja rigole. Elle croyait ce comportement réservé aux adolescents attardés. En fait, l'âge ne fait rien à l'affaire. C'est bien un comportement d'adolescent et c'est délicieux. En plus on voit les mains et les doigts de Galliano et de Lubenov, et c'est fascinant. Autour de nous, les fumeurs semblent littéralement traversés par les accords de la musique. Bonjour l'enthousiasme. Les photos étant interdites, je vole quelques images avec mon Nokia.
Lubenov, nimbé de lumière, a allumé une cigarette. Le rappel est hénaurme : les cinq musiciens impovisent sur une proposition du guitariste. Si je pouvais bouger un peu, je dirais que j'en reste sur le cul.
Au retour, vers une heure, Nadja, enchantée, nous dit :"je n'y connais rien, mais j'ai l'impression que lorsque Galliano joue, on n'entend plus que lui". Que dire d'autre ? Peut-être que Martin Lubenov a réussi son pari en invitant Richard Galliano. Et que ce n'était ni évident, ni facile.
Avant de quitter Rio Loco, nous avons regardé quels étaient les disques que vendait Lubenov. Deux disques que nous avons déjà, ce qui a beaucoup étonné la personne chargée de cette vente. Occasion ici de remercier Harmonia Mundi qui me les a fait connaitre. Merci à Bruno, à Tarbes.
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