mardi 7 mars
- “Ruby, My Dear. Richard Galliano, New York Trio, with Larry Grenadier & Clarence Penn”. Dreyfus Jazz, 2005. Enregistrement public le 1er janvier 2004 à Orvieto.
Autant “New York Tango” est présenté dans des couleurs chaudes : rouge, orange, jaune, autant « New York Trio » joue sur des couleurs froides : gris et vert. Une tenue estivale, chemise imprimée pour Richard Galliano, sur l’un ; veste confortable et écharpe sur l’autre. Guitare, drums et contrebasse pour l’un ; drums et contrebasse pour l’autre. Les vibrations sont devenues intimistes. On pense à l’atmosphère d’un club de jazz new-yorkais. Demi-teintes et compréhension à demi-notes, comme d’autres, dit-on, se comprennent à demi-mots…
A l’écoute de ce disque, ce qui me frappe, c’est l’extraordinaire unité qui s’en dégage et la continuité de ton de titre en titre, alors même que les compositeurs semblent appartenir de prime abord à des mondes différents : Thelonious Monk, Carlos Almaran Eleta, Oscar Pettiford, Erik Satie et bien sûr Richard Galliano. De Ruby, My Dear à Gnossienne n°1 en passant par Historia de un Amor ou Bohemia after Dark… avant de retrouver Spleen ou Waltz for Nicky !
Je commence à mieux comprendre ce que signifie l’esprit jazz. Je commence à mieux comprendre en quoi consiste le travail de traduction et d’interprétation qu’il opère. En fait, c’est bien d’une vision du monde qu’il s’agit. Je saisis mieux aussi, me semble-t-il, qu’il s’agit d’une prise de risque permanente.
Autant “New York Tango” est présenté dans des couleurs chaudes : rouge, orange, jaune, autant « New York Trio » joue sur des couleurs froides : gris et vert. Une tenue estivale, chemise imprimée pour Richard Galliano, sur l’un ; veste confortable et écharpe sur l’autre. Guitare, drums et contrebasse pour l’un ; drums et contrebasse pour l’autre. Les vibrations sont devenues intimistes. On pense à l’atmosphère d’un club de jazz new-yorkais. Demi-teintes et compréhension à demi-notes, comme d’autres, dit-on, se comprennent à demi-mots…
A l’écoute de ce disque, ce qui me frappe, c’est l’extraordinaire unité qui s’en dégage et la continuité de ton de titre en titre, alors même que les compositeurs semblent appartenir de prime abord à des mondes différents : Thelonious Monk, Carlos Almaran Eleta, Oscar Pettiford, Erik Satie et bien sûr Richard Galliano. De Ruby, My Dear à Gnossienne n°1 en passant par Historia de un Amor ou Bohemia after Dark… avant de retrouver Spleen ou Waltz for Nicky !
Je commence à mieux comprendre ce que signifie l’esprit jazz. Je commence à mieux comprendre en quoi consiste le travail de traduction et d’interprétation qu’il opère. En fait, c’est bien d’une vision du monde qu’il s’agit. Je saisis mieux aussi, me semble-t-il, qu’il s’agit d’une prise de risque permanente.
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