samedi 11 mars
21 h. Théâtre Sorano à Toulouse. Françoise et moi, nous faisons l’essai d’amener Charlotte (6 ans en avril) à une représentation du Bourgeois Gentilhomme. Durée prévue : 3 heures. C’est un essai, car nous nous demandons, non sans quelque inquiétude, comment Charlotte va découvrir d’un seul coup la langue de Molière, une mise en scène et un jeu d’acteurs résolument modernes. A minuit, nous avons le bonheur de voir le plaisir de Charlotte, qui a compris beaucoup plus de choses que nous ne l’imaginions, qui a apprécié les toilettes à l’entracte et qui a découvert des jus de fruits à la pomme, à l’ananas et à la fraise. La représentation théâtrale, c’est aussi son environnement.
La musique, originale, est loin de celle de Lulli ; les personnages sont tous en noir et blanc, vêtements et maquillage ; le décor est sombre, le plateau couvert de quelques centimètres d’eau où pataugent les comédiens, au grand dam des spectateurs du premier rang ; Le Bourgeois Gentilhomme est traité comme une sorte de Don Quichotte, émouvant et ridicule à la fois…
Dans cet univers en noir et blanc, à gauche de la scène, discret mais visible… un accordéon à touches piano accompagne en direct le texte et les mouvements des acteurs. Et c’est une vraie réussite ! De la pénombre un rythme se déploie en même temps que l’on aperçoit sa ligne de touches noires et blanches, et les pulsations du soufflet traversées d’éclairs de lumière quand le projecteur frappe de plein fouet les parties métalliques.
Pendant tout le trajet aller et retour, pendant toute la représentation, Charlotte craignait et espérait à la fois que sa première dent tomberait. Ce n’est pas encore pour aujourd’hui. Affaire à suivre… la souris ne va pas tarder à passer…
La musique, originale, est loin de celle de Lulli ; les personnages sont tous en noir et blanc, vêtements et maquillage ; le décor est sombre, le plateau couvert de quelques centimètres d’eau où pataugent les comédiens, au grand dam des spectateurs du premier rang ; Le Bourgeois Gentilhomme est traité comme une sorte de Don Quichotte, émouvant et ridicule à la fois…
Dans cet univers en noir et blanc, à gauche de la scène, discret mais visible… un accordéon à touches piano accompagne en direct le texte et les mouvements des acteurs. Et c’est une vraie réussite ! De la pénombre un rythme se déploie en même temps que l’on aperçoit sa ligne de touches noires et blanches, et les pulsations du soufflet traversées d’éclairs de lumière quand le projecteur frappe de plein fouet les parties métalliques.
Pendant tout le trajet aller et retour, pendant toute la représentation, Charlotte craignait et espérait à la fois que sa première dent tomberait. Ce n’est pas encore pour aujourd’hui. Affaire à suivre… la souris ne va pas tarder à passer…
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