lundi, mai 29, 2006

dimanche 28 mai

Nous avons passé une grande partie de la journée à visiter des bastides alentour. Outre l’architecture et l’urbanisme, nous avons noté à plusieurs reprises que des Land-Rover immatriculées 47 (Lot-et-Garonne) avaient la conduite à droite… Ont-elles été importées du Royaume-Uni ? En tout cas la présence de britanniques… et de hollandais se voit et s’entend à tous les coins de rue et devant les innombrables agences immobilières.

- quand nous arrivons, vers 19h30, Richard Galliano fait ses réglages. Très professionnel. Insatisfait en ce qui concerne l’accordina, il décide de ne pas l’utiliser pour son concert.
- le concert de 20h30 du samedi 27 est assuré par freeBidou. Patrick Fournier, accordéon, Alain « Bulon » Buisson, guitare et banjo… et contrebasse, Stephen Harrisson, contrebasse et guitare. Un truc bien rôdé, plein d’humour. A l’entracte, j’achète le premier disque des freeBidou… 10 euros ! moins de 25 minutes ! ça aussi, c’est un bon indice d’humour ! Une très belle version de Vesoul de Jacques Brel.
- le concert de 22h30 : solo de Galliano. Laurita, Fou Rire, Habanerando, Valse à Margaux, Tango pour Claude, New York Tango, etc… et Chat-pitre, à ma connaissance une composition inédite (pour un prochain disque ?). Chemise noire, pantalon noir, souliers noirs. Pieds joints, Richard Galliano dialogue avec son Victoria dans une sorte de corps à corps tel que son jeu ressemble à une succession de sculptures. Je ne sais pourquoi, mais je pense à Rodin.
- le second concert, vendredi et samedi, était un solo. Nano, Galliano. Il y a de la virtuosité technique chez les deux, mais curieusement je ne perçois aucun discours construit chez Nano, sinon un monologue interminable construit à partir d’associations d’idées, alors que Galliano me fait partager la construction de son discours. J’écoute Nano mais les sons qu’il produit ne provoquent chez moi aucune émotion ; j’écoute Galliano et c’est chaque fois une émotion nouvelle.
- vers minuit, retour à l’hôtel.