mercredi 24 mai
Il y a quelques jours, alors que, le soir venu, j’étais allé voir à la Fnac s’il n’y aurait pas un disque d’accordéon (ou de bandonéon) susceptible de me donner envie de l’acheter et que je m’étais finalement résolu à choisir un disque remarquable par sa sobriété même et son sérieux immédiatement repérable à l’écoute d’extraits – « Belgrano*54, seccion vermu, cuarteto tipico » -, mon attention avait été attirée par un autre disque :
- « Nocturno, La Tipica Orquesta de Tango, Direction Juan Cedron », 2002, Gotan / Mélodie.
J’en étais resté là, intrigué cependant par le nom de Juan Cedron que j’associais évidement au célèbre Cuarteto. Renseignements pris dans l’Anthologie « Cuarteto Cedron, 1964-2004, De cada dia », j’apprends ceci, page 14 :
« 1998 : naissance de la Tipica Orquesta de Tango, Direction, Juan Cedron. Le Cuarteto rassemble une nouvelle formation à l’image des orchestres typiques qui menaient le bal dans le Buenos Aires des années 40-50. Composée de 12 à 14 musiciens d’horizons variés – classique, tango, manouche, contemporain – français, uruguayens et argentins, la Tipica se produit parallèlement au Cuarteto Cedron en bal, en concert ou en spectacle avec danseurs. Au programme, les versions originales des grands compositeurs de l’âge d’or (Pugliese, Martinez, Troilo…) côtoient des compositions de Juan Cedron ».
Du coup, évidemment, j’ai envie de savoir ce qu’il en est de cette « nouvelle » forme (mutante)du Cuarteto Cedron. Qu’à cela ne tienne, un petit saut jusqu’à la Fnac devrait suffire à me donner satisfaction… en espérant qu’aucun amateur de tango n’aura emporté l’objet. En effet, le disque est bien là, parmi tout un lot, récemment importé d’Argentine, rassemblé sous l’étiquette « Tango Nuevo » :
- "Nocturno – La Tipica", 2002. Chant et direction, Juan Cedron ; six violons ; un alto ; un violoncelle ; une contrebasse ; quatre bandonéons ; un piano. Trois invités : piano, piano, percussions.
Mais au moment de me diriger vers la caisse, une couverture au graphisme agressif retient mon regard : des taches rouges, jaunes et blanches, striées par des traits noirs… le tout évoquant les mouvements de couples dansant le tango. Quelque chose entre Rauschenberg et Bastiat. Une étiquette verte indique qu’il s’agit d’un « petit prix » et d’une opération de promotion. Trois mots me font signe : Mosalini, Quatuor Benaïm, Beytelmann… Venu pour chercher un cd, je repars donc avec deux.
- « Clasico y Moderno, Mosalini y Quatuor Benaïm interpretan Beytelmann », 2005 Manana, Naïve distribution.
Dès notre retour à la maison, toutes autres affaires cessantes, Françoise et moi nous écoutons d’abord le Mosalini, puis le Cedron.
Premières impressions : « Clasico y moderno » nous apparaît comme une œuvre d’un abord difficile. Rigueur de l’écriture des compositions. L’œuvre est un système où chaque pièce, chaque élément concourt à la perfection de l’ensemble. Je pense à quelque chose qui procéderait du croisement entre l’inspiration argentine et la rigueur suisse. Je pense aussi à un disque de Mosalini et Gieco en concert. Ce n’est pas de la musique dont on fait le tour en quelques écoutes. C’est la promesse d’explorations multiples…
Quant à « Nocturno », il y a d’une part la voix de Juan Cedron soutenue par toute la puissance de l’orchestre et d’autre part des instrumentaux, où l’on retrouve, dans un autre registre, cette rigueur du cd précédent. On retrouve des tangos, des milongas, des valses et des candombés… Même s’il ne s’agit pas du Cuarteto, mais des œuvres d’un descendant très légitime de celui-ci, on est en terrain de connaissance. Il reste à savourer les différences avec le Cuarteto Cedron. Bien du plaisir à prendre en perspective…
- « Nocturno, La Tipica Orquesta de Tango, Direction Juan Cedron », 2002, Gotan / Mélodie.
J’en étais resté là, intrigué cependant par le nom de Juan Cedron que j’associais évidement au célèbre Cuarteto. Renseignements pris dans l’Anthologie « Cuarteto Cedron, 1964-2004, De cada dia », j’apprends ceci, page 14 :
« 1998 : naissance de la Tipica Orquesta de Tango, Direction, Juan Cedron. Le Cuarteto rassemble une nouvelle formation à l’image des orchestres typiques qui menaient le bal dans le Buenos Aires des années 40-50. Composée de 12 à 14 musiciens d’horizons variés – classique, tango, manouche, contemporain – français, uruguayens et argentins, la Tipica se produit parallèlement au Cuarteto Cedron en bal, en concert ou en spectacle avec danseurs. Au programme, les versions originales des grands compositeurs de l’âge d’or (Pugliese, Martinez, Troilo…) côtoient des compositions de Juan Cedron ».
Du coup, évidemment, j’ai envie de savoir ce qu’il en est de cette « nouvelle » forme (mutante)du Cuarteto Cedron. Qu’à cela ne tienne, un petit saut jusqu’à la Fnac devrait suffire à me donner satisfaction… en espérant qu’aucun amateur de tango n’aura emporté l’objet. En effet, le disque est bien là, parmi tout un lot, récemment importé d’Argentine, rassemblé sous l’étiquette « Tango Nuevo » :
- "Nocturno – La Tipica", 2002. Chant et direction, Juan Cedron ; six violons ; un alto ; un violoncelle ; une contrebasse ; quatre bandonéons ; un piano. Trois invités : piano, piano, percussions.
Mais au moment de me diriger vers la caisse, une couverture au graphisme agressif retient mon regard : des taches rouges, jaunes et blanches, striées par des traits noirs… le tout évoquant les mouvements de couples dansant le tango. Quelque chose entre Rauschenberg et Bastiat. Une étiquette verte indique qu’il s’agit d’un « petit prix » et d’une opération de promotion. Trois mots me font signe : Mosalini, Quatuor Benaïm, Beytelmann… Venu pour chercher un cd, je repars donc avec deux.
- « Clasico y Moderno, Mosalini y Quatuor Benaïm interpretan Beytelmann », 2005 Manana, Naïve distribution.
Dès notre retour à la maison, toutes autres affaires cessantes, Françoise et moi nous écoutons d’abord le Mosalini, puis le Cedron.
Premières impressions : « Clasico y moderno » nous apparaît comme une œuvre d’un abord difficile. Rigueur de l’écriture des compositions. L’œuvre est un système où chaque pièce, chaque élément concourt à la perfection de l’ensemble. Je pense à quelque chose qui procéderait du croisement entre l’inspiration argentine et la rigueur suisse. Je pense aussi à un disque de Mosalini et Gieco en concert. Ce n’est pas de la musique dont on fait le tour en quelques écoutes. C’est la promesse d’explorations multiples…
Quant à « Nocturno », il y a d’une part la voix de Juan Cedron soutenue par toute la puissance de l’orchestre et d’autre part des instrumentaux, où l’on retrouve, dans un autre registre, cette rigueur du cd précédent. On retrouve des tangos, des milongas, des valses et des candombés… Même s’il ne s’agit pas du Cuarteto, mais des œuvres d’un descendant très légitime de celui-ci, on est en terrain de connaissance. Il reste à savourer les différences avec le Cuarteto Cedron. Bien du plaisir à prendre en perspective…
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