jeudi, mai 25, 2006

vendredi 26 mai

- « Clasico y Moderno, Mosalini y Quatuor Benaïm interpretan Beytelmann », 2005 Manana, Naïve distribution.

Compositions, arrangements et direction : Gustavo Beytelmann ; Juan José Mosalini : bandonéon ; Yaïr Benaïm : 1er violon ; Alexandra Greffin 2nd violon ; Myriam Guillaume : alto ; Cédric Conchon : violoncelle.

Après plusieurs écoutes attentives, je continue à trouver la musique de ce disque difficile d’accès pour moi. Il est accompagné d’un livret de présentation, succinct mais très pertinent, écrit par Andrea Cohen (Paris, 2005).

J’en retiens cette idée que la rencontre du bandonéon et du quatuor de cordes conduit en quelque sorte à une double métamorphose : du bandonéon en présence de l’ensemble instrumental classique et du quatuor en présence du bandonéon, et d’autre part qu’il en résulte l’évidence des sources classiques et européennes du tango.

« La musique de Beytelmann est celle d’un compositeur qui trimballe le tango dans sa valise d’exilé comme une deuxième langue maternelle, et qui a mûri, comme lui, loin du pays, ouverte à de multiples influences. Dans cette série, certaines pièces sont plus proches du tango, d’autres sont aux frontières d’autres musiques du XXe siècle. Alors, tango oui ? non ? peut-être ? tango, si, tout de même. Nous sommes dans le tango contemporain, héritier de Pugliese, Salgan, Piazzolla, parmi tant d’autres musiciens argentins qui ont su intégrer dans le tango les tendances musicales de leur époque ».

……

Demain, en début d’après-midi, nous partons pour Trentels (Lot-et-Garonne), à 12 kms à l’ouest de Fumel. Nous avons retenu depuis fort longtemps nos places pour les repas et les concerts des 26 et 27 de ce mois. Festival « Accordéons-nous ». Au programme :

- vendredi 26 mai, concert à 20h30 avec Antonio Rivas Trio et à 22h30 avec Arnaud Méthivier dit Nano ;
- samedi 27 mai, concert avec freeBidou à 20h30 et avec Galliano en solo à 22h30.
- Les deux soirées… 30 euros !
- A cela s’ajoute un concert-bal à 15 h le dimanche avec Gascohna Plus et divers stages du samedi au dimanche, où je retiens les noms de Rivas, Pariselle et Macias. Il est même question d’une Foire gourmande. J’espère qu’en ce doux pays, il y aura aussi des bistrots et des rencontres de bistrot.

On fait une petite prière païenne aux dieux météorologiques mais, rationalisme oblige, on emporte aussi des pulls à col roulé et une couverture de laine… Les soirées sont fraiches en mai. Dès notre retour, bien entendu, nous mettrons noir sur blanc nos impressions, sensations, images et autres plaisirs.