mardi, juin 20, 2006

mardi 20 juin

Un violent orage, hier soir, vers 20h30, a saccagé le jardin de curé. On comprend ce que veut dire l’expression « haché menu ». Les terrasses et la pelouse sont jonchées de feuilles du prunier. Il va falloir réparer les dégâts. Le sécateur va devoir couper toutes les tiges brisées. Seules les roses trémières, miraculeusement, ont résisté aux trombes d’eau. Avec les premiers rayons de soleil de la matinée, l’olivier se redresse et rassure ses acolytes à son pied. Le chèvrefeuille diffuse à nouveau son odeur sucrée par les fenêtres ouvertes de la maison et les lauriers, roses et rouges, reconstituent leur masse après avoir fait le gros dos et, au sens propre, avoir laissé passer l’orage.

On écoute une composition de Michel Portal dont la facture et l’interprétation sonnent à nos oreilles comme une musique que l’on pourrait qualifier de classique : Ivan Ivanovitch Kossiakof

- « Duo » : Viaggio – Ivan… 2 :55 – Leo, estante num instante 5 :44
- « Concerts » : Chorinho Pra EleIvan… 3 :49 – Viaggio

On est frappé par la différence de durée entre les deux versions. Un tiers de plus dans la version « Concerts » que dans la version « Duo ». D’autre part, dans les deux cas, Viaggio fait partie du contexte avec deux compositions d’Hermeto Pascoal. Un moment de méditation entre les pulsations du voyage et les réminiscences du Nordeste !

A la fin d’Ivan… sur la version « Concerts », alors que les applaudissements crépitent, j’aime bien la façon dont Michel Portal dit : « Merci pour Richard Galliano ! » et en écho Richard Galliano qui dit : « Merci pour Michel Portal !». Le timbre de leurs voix est alors très proche et l’on y discerne une vraie complicité.