mercredi 21 juin
Il y a parfois dans la vie des journées d’autant plus agréables qu’elles sont inattendues. C’est ainsi qu’hier, alors que je m’apprêtais à choisir un duo de Michel Portal et Richard Galliano pour continuer le parcours entrepris depuis quelques jours, le téléphone sonne. C’est Anne-Marie Bonneilh, de Trentels, qui m’informe que le groupe Motion Trio se produit à Tarbes, au Parvis, le soir même. Bonne surprise ! Je crois comprendre que, ne pouvant se déplacer pour assister à leur prestation et se demandant s’il ne serait pas opportun d’inviter le trio à Trentels, elle souhaiterait avoir un avis sur la question. Faute de pouvoir lui fournir un avis autorisé, je veux bien jouer le rôle du naïf et lui communiquer mes impressions spontanées. Il se trouve cependant que je connais déjà ce groupe par son disque « Pictures from the Street » et que je l’apprécie beaucoup. J’ai eu l’occasion de dire dans ce blog même tout le bien que j’en pensais. J’avais noté à ce propos l’insistance de Motion Trio à mentionner « acoustic accordions » pour bien faire comprendre que tous leurs effets sont, si j’ose dire, musicalement naturels et non produits par quelques bidouillages électroniques. J’ai donc envie de voir et d’entendre de quoi il s’agit en direct…
Mais, dans quel cadre se produisent-ils ? En fait, il s’agit, à 20h30, au Parvis, de la présentation de la programmation de l’année à destination des adhérents et des abonnés. On me dit à l’accueil qu’ils interviendront à la suite de cette présentation, vers 22h. En réalité, celle-ci dure jusqu’à 22h30. En quelques mots et sans autres précisions, le responsable de la programmation termine son propos de la manière suivante : « Après une pause bien méritée pour bouger un peu et prendre quelques rafraichissements, vous pourrez entendre trois accordéonistes polonais… Ils sont arrivés cet après-midi directement de Cracovie ». C’est tout. C’est peu pour un public amateur de théâtre, de danse ou de musique classique, mais il est vrai curieux et ouvert aux nouveautés.
Bref, les trois accordéonistes polonais entrent en scène à 23h. Ils retrouvent leurs accordéons et les chaises qui les ont attendus sans bouger depuis 20h. Il s’agit de trois Pigini, dont un, celui du leader, Janusz Wojtarowicz, est à touches piano. Il joue d’ailleurs appuyé contre un tabouret haut alors que ses deux complices sont assis. Leur son est immédiatement reconnaissable : puissant et homogène. Le fait que les trois accordéons soient de marque identique doit contribuer à cette homogénéité. Je suis frappé aussi de voir comment ils se tiennent fort éloignés les uns des autres et comment ils occupent ainsi tout l’espace de la scène. Leurs morceaux sont d’une durée qui me convient très bien et j’apprécie beaucoup l’unité du propos. On sent bien qu’ils essaient de tirer de leurs instruments des sons inouïs et surprenants, mais jamais de manière gratuite. Autre caractéristique, déjà sensible dans le disque que je connaissais : un humour indéniable, un humour venu du froid. Je pense par exemple à Yellow Trabant… Un régal. Idem pour un morceau, dont le titre fait allusion aux jeux sur computer.
A l’issue de leur session, qui a duré environ une heure, ils sont très applaudis et rappelés une fois… ce qui est remarquable si l’on considère que le public n’était pas venu pour écouter de l’accordéon. Un indice positif : plusieurs personnes ont acheté leurs disques en sortant… Moi-même j’ai eu plaisir à acheter « Motion Trio – accoustic accordions – Live in Vienna ». Avec en prime un autographe de Pawel Baranek. On a écouté ça en rentrant en voiture, sur l’autoroute, dans la nuit noire… et très fort ! Cela dit, je me demande encore comment et à quel titre ils sont venus à Tarbes (à Ibos précisément), un soir de juin. Ils ne sont en effet pas programmés pour l’an prochain.
A propos de programmation, je les verrais bien à Trentels en 2007, par exemple dans la position occupée par Nano en 2006. J’ai eu le plaisir de faire part de ce désir à Anne-Marie Bonneilh dès aujourd’hui. J’espère que ce désir se réalisera… Demain, j’essaierai de citer quelques titres que, Françoise et moi, nous apprécions particulièrement et je publierai quelques photos, que j’ai prises avec mon cher Nokia, avec les noms des trois compères.
Post – scriptum 1 : certains semblent redouter l’invasion de plombiers polonais sur notre territoire ; pour ma part, j’apprécierais sans réserve la présence de tels accordéonistes polonais sur notre sol.
Post – scriptum 2 : un grand merci à Anne-Marie Bonneilh sans qui j’aurais ignoré la présence de Motion Trio et sans qui j’aurais manqué une occasion de plaisir…
Mais, dans quel cadre se produisent-ils ? En fait, il s’agit, à 20h30, au Parvis, de la présentation de la programmation de l’année à destination des adhérents et des abonnés. On me dit à l’accueil qu’ils interviendront à la suite de cette présentation, vers 22h. En réalité, celle-ci dure jusqu’à 22h30. En quelques mots et sans autres précisions, le responsable de la programmation termine son propos de la manière suivante : « Après une pause bien méritée pour bouger un peu et prendre quelques rafraichissements, vous pourrez entendre trois accordéonistes polonais… Ils sont arrivés cet après-midi directement de Cracovie ». C’est tout. C’est peu pour un public amateur de théâtre, de danse ou de musique classique, mais il est vrai curieux et ouvert aux nouveautés.
Bref, les trois accordéonistes polonais entrent en scène à 23h. Ils retrouvent leurs accordéons et les chaises qui les ont attendus sans bouger depuis 20h. Il s’agit de trois Pigini, dont un, celui du leader, Janusz Wojtarowicz, est à touches piano. Il joue d’ailleurs appuyé contre un tabouret haut alors que ses deux complices sont assis. Leur son est immédiatement reconnaissable : puissant et homogène. Le fait que les trois accordéons soient de marque identique doit contribuer à cette homogénéité. Je suis frappé aussi de voir comment ils se tiennent fort éloignés les uns des autres et comment ils occupent ainsi tout l’espace de la scène. Leurs morceaux sont d’une durée qui me convient très bien et j’apprécie beaucoup l’unité du propos. On sent bien qu’ils essaient de tirer de leurs instruments des sons inouïs et surprenants, mais jamais de manière gratuite. Autre caractéristique, déjà sensible dans le disque que je connaissais : un humour indéniable, un humour venu du froid. Je pense par exemple à Yellow Trabant… Un régal. Idem pour un morceau, dont le titre fait allusion aux jeux sur computer.
A l’issue de leur session, qui a duré environ une heure, ils sont très applaudis et rappelés une fois… ce qui est remarquable si l’on considère que le public n’était pas venu pour écouter de l’accordéon. Un indice positif : plusieurs personnes ont acheté leurs disques en sortant… Moi-même j’ai eu plaisir à acheter « Motion Trio – accoustic accordions – Live in Vienna ». Avec en prime un autographe de Pawel Baranek. On a écouté ça en rentrant en voiture, sur l’autoroute, dans la nuit noire… et très fort ! Cela dit, je me demande encore comment et à quel titre ils sont venus à Tarbes (à Ibos précisément), un soir de juin. Ils ne sont en effet pas programmés pour l’an prochain.
A propos de programmation, je les verrais bien à Trentels en 2007, par exemple dans la position occupée par Nano en 2006. J’ai eu le plaisir de faire part de ce désir à Anne-Marie Bonneilh dès aujourd’hui. J’espère que ce désir se réalisera… Demain, j’essaierai de citer quelques titres que, Françoise et moi, nous apprécions particulièrement et je publierai quelques photos, que j’ai prises avec mon cher Nokia, avec les noms des trois compères.
Post – scriptum 1 : certains semblent redouter l’invasion de plombiers polonais sur notre territoire ; pour ma part, j’apprécierais sans réserve la présence de tels accordéonistes polonais sur notre sol.
Post – scriptum 2 : un grand merci à Anne-Marie Bonneilh sans qui j’aurais ignoré la présence de Motion Trio et sans qui j’aurais manqué une occasion de plaisir…
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home