samedi 13 janvier (3)
Hier, en fin d’après-midi, aux environs de 19 heures, coup de téléphone de Daniel Brel. Nous sommes voisins, nous habitons à deux cents mètres au maximum l’un de l’autre. Il me propose de me porter deux disques de bandonéon, qu’il a créés, « Bando solo » et « Contratiempo, autour du tango ». J’avais en effet pris contact avec lui peu avant les fêtes de fin d’année et je lui avais dit mon désir de l’écouter tant j’avais apprécié son album « Quatre chemins de mélancolie ».
Nous avons donc pris l’apéritif ensemble, évoquant Galliano, Mille, Artango, Nano, etc… et surtout ses projets et sa conception de la musique, de la composition musicale en particulier. Conversation à bâtons rompus, que j’apprécie particulièrement. L’art et l’argent ; concept et sensibilité dans la composition et l’interprétation ; dimension poétique de la création, etc… Au détour d’une phrase, entre les mots échangés, une vraie communication s’installe. A travers telle ou telle anecdote, on apprend vite à mieux se connaître et l’on va à l’essentiel sans en avoir l’air, en tout cas sans se prendre au sérieux. En nous quittant, nous convenons de rester en contact, moi pour lui faire retour de mes impressions, lui pour me tenir au courant de ses prochains concerts.
Décidément, cette journée de vendredi aura été bien remplie. Déjà que j’avais manqué de temps pour écouter Jacques Pellarin… me voilà doté à présent de deux albums que j’ai très envie de découvrir. Difficile dilemme. Je ne vais pourtant pas me donner un agenda, ni un programme d’écoute. Demain, il fera jour…
ps. J’avais entamé vendredi une réflexion sur notre rapport esthétique à l’œuvre plastique et à l’œuvre musicale, et j’avais commencé à discerner des différences radicales à travers les notions de processus de création et de produit. Je comptais l’approfondir en m’interrogeant sur la dimension de la durée dans un concert et dans l’écoute d’un morceau ou d’un album enregistré. Dans les deux cas, le temps est irréversible, mais dans le cas de l’œuvre enregistrée une reprise est possible (je ne dis pas une répétition), alors que c’est impossible dans le cas du concert : tout instant d’inattention est perdu à tout jamais. Mais il va me falloir un peu de temps, car Yvanovitch a produit un commentaire (cf. vendredi 12), dont je le remercie, qui mérite d’être approfondi.
Nous avons donc pris l’apéritif ensemble, évoquant Galliano, Mille, Artango, Nano, etc… et surtout ses projets et sa conception de la musique, de la composition musicale en particulier. Conversation à bâtons rompus, que j’apprécie particulièrement. L’art et l’argent ; concept et sensibilité dans la composition et l’interprétation ; dimension poétique de la création, etc… Au détour d’une phrase, entre les mots échangés, une vraie communication s’installe. A travers telle ou telle anecdote, on apprend vite à mieux se connaître et l’on va à l’essentiel sans en avoir l’air, en tout cas sans se prendre au sérieux. En nous quittant, nous convenons de rester en contact, moi pour lui faire retour de mes impressions, lui pour me tenir au courant de ses prochains concerts.
Décidément, cette journée de vendredi aura été bien remplie. Déjà que j’avais manqué de temps pour écouter Jacques Pellarin… me voilà doté à présent de deux albums que j’ai très envie de découvrir. Difficile dilemme. Je ne vais pourtant pas me donner un agenda, ni un programme d’écoute. Demain, il fera jour…
ps. J’avais entamé vendredi une réflexion sur notre rapport esthétique à l’œuvre plastique et à l’œuvre musicale, et j’avais commencé à discerner des différences radicales à travers les notions de processus de création et de produit. Je comptais l’approfondir en m’interrogeant sur la dimension de la durée dans un concert et dans l’écoute d’un morceau ou d’un album enregistré. Dans les deux cas, le temps est irréversible, mais dans le cas de l’œuvre enregistrée une reprise est possible (je ne dis pas une répétition), alors que c’est impossible dans le cas du concert : tout instant d’inattention est perdu à tout jamais. Mais il va me falloir un peu de temps, car Yvanovitch a produit un commentaire (cf. vendredi 12), dont je le remercie, qui mérite d’être approfondi.
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