jeudi, avril 12, 2007

vendredi 13 avril

Françoise et « les petits » sont allés à Hossegor inspecter le chantier de la villa et rencontrer quelques artisans. Des obligations m’ont retenu à Pau durant la matinée. Après un déjeuner pris en vitesse chez « le chinois » : nems et lok lak, pas de vin, ni de dessert, café - un seul café, c’est un peu juste –, retour à la maison. Coup de balai sur les terrasses couvertes de chatons de bouleaux – bonjour les allergies – et coup d’aspirateur à l’intérieur – bonjour les pollens qui s’incrustent dans les tapis. Je profite de ma solitude et du calme ambiant pour écouter deux versions de « Mumuki », qui est une pièce de Piazzolla pleine de résonances pour moi :

- album de 2 cds, « Astor Piazzolla, L’amour du tango, L’album d’une vie ». Cd 1, « Mumuki », 8 :26. Quintette de tango contemporain (quinteto nuevo)
- « Del Diablo », Soledad, « Mumuki », 9 :09.


Version du quintette de tango contemporain : guitare électrique, violon électrique, guitare, piano, contrebasse, 3 :35 : bandonéon, bandonéon et violon, etc…
Version de Soledad : guitare électrique, violon, guitare électrique, piano, guitare électrique, piano, contrebasse, 4 :30 : bandonéon, bandonéon et violon, etc…

Je trouve que cette version de Soledad est l’une des plus intimement fidèles à l’esprit du quinteto nuevo, sans bien sûr, en être une copie. La fidélité, ça n’est jamais la reproduction à l’identique, c’est toujours une traduction qui éclaire l’original d’une lumière nouvelle.

Ce qui me touche dans « Mumuki », pour autant que je puisse en être conscient, c’est qu’on ne retrouve pas le jeu tendu de Piazzolla, cette manière singulière de projeter des sons comme des traits au couteau sur une toile ou comme des griffures à l’encre de Chine sur un Canson immaculé. J’y perçois plutôt une déambulation apaisée ou un regard plein de tendresse, qui lit dans le visage de la personne aimée les traces de moments partagés. Au-delà des mouvements désordonnés de la passion, quelque chose comme l’acceptation du temps qui passe, qui a passé et qui cependant est là, présent.

1 Comments:

Blogger Sylvie Jamet said...

Il est super ton blog Michel et tes articles sont toujours une excellente promotion de l'accordéon...

Sylvie Jamet
PS : Commme je sais que poser un commentaire sous "blogger" semble parfois un peu difficile, ci-après la procédure, qui sera peut-être utile à certains internaute.
Procédure :
- soit vous disposez d'un compte sur blogger, car vous avez créé un blog sur blogger (et dans ce cas commenter dans un autre blog blogger est train simple, et vous allez ou avez découvert les immenses possibilité de communication du blog. Bravo à vous)
- soit vous n'avez pas de compte blogger et c'est pour vous que j'écris cette procédure : cliquer, en dessous de "Vous ne disposez pas de compte Google ?", sur le lien "Inscrivez-vous ici", puis saisissez votre email, un password, un pseudo (un nom d'affichage qui sera vu tel quel par les internautes) et voilà...
Mémoriser bien votre nom d'affichage et votre password.
Chaque fois que vous voudrez ultérieurement saisir un commentaire, saisissez ces deux informations en dessous du commentaire saisi puis cliquer sur le bouton orange "publier commentaire" pour valider et envoyer votre commentaire.
Voilà, si ça peut vous aider à commenter pour donner vos opinions sur les articles, j'en suis ravie...

Bien musicalement,
Sylvie Jamet
http://sylviejamet.over-blog.com

12:21 AM  

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