jeudi, mars 20, 2008

vendredi 21 mars - paris "mare nostrum" : environnement (1)

"Mare Nostrum", c'était certes le projet principal mais pas exclusif de nos trois jours parisiens. Nous avions décidé, à cette occasion, d'aller récupérer un cd commandé peu avant à "Paris Jazz Corner". Métro République. 8 rue de Nancy. Une porte étroite. Deux pièces qui sentent la peinture fraiche. Deux personnes, jeunes et affables. Quelques mots pour leur dire à quel point nous apprécions leur professionnalisme. Nous récupérons notre commande :"Moving Landscapes" de Lelo Nika. Je n'ai pas la moindre idée de ce qui se trouve dans ce cd. Il s'agit de jazz contemporain. Lelo Nika, dit la présentation, "plays Pigini Super Bayan Sirius Six Rows Instruments - Guerrini Champion & Guerrini Champion President". Il y a aussi avec lui un rappeur et quelques autres piano, clarinette, percussions, etc...

Depuis longtemps, nous avions le projet de visiter la fondation Henri Cartier-Bresson, à qui je voue une admiration sans bornes. Actuellement, se tient dans ses locaux, une exposition d'un photographe américain, Saul Leiter. Nous aimons beaucoup. Beaucoup de clichés sont des images de reflets, que j'aurais aimé faire. Il me conforte dans l'intention d'explorer cette voie.




Une vitrine montre un portrait d'H C-B et son Leica. Etonnant petit appareil. Le cuir et le chrome sont usés. On comprend l'attachement qu'H C-B lui a porté. C'est un véritable appareil-stylographe, une machine à prendre des notes et à faire des croquis. Je comprends que la photographie et le dessin étaient des opérations très semblables pour ce photographe génial.




L'espace de la fondation a quelque chose de janséniste. Très géométrique. L'image de cet escalier me semble en donner une représentation assez fidèle. Une rigueur d'épure. Blanc sur blanc : un jeu d'ombres et de lumière.




Enfin, un petit tour par Beaubourg : encore et encore de la géomètrie. Un espace cartésien. Des files interminables. Dedans / dehors. Encore et encore.



De la cafeteria on surplombe l'espace de l'accueil. Rouge sur fond gris. Agressif.



Deux cafés longs. Des cartes pour les "filles", Charlotte et Camille. Encore de la géomètrie. Imperceptible déplacement des lignes. Noir et blanc. Je pense encore à un cliché de Cartier-Bresson. je me rends compte à quel point son art conditionne mon propre regard sur le monde qui m'entoure.


Le dernier photopoche :" Le sténopé - de la photographie sans objectif". L'art photographique réduit à l'essentiel. Aux antipodes de la course au "matos".