mardi, juillet 22, 2008

mercredi 23 juillet - jazz à junas : chronophotonotes

Avant Junas, apéritif sur la place du Capitole. On commence à découvrir les trois disques qui nous attendaient à la Fnac : duo diatonique / chromatique ; trio diatoniques / percussions ; Piazzolla, Teatro Regina, Edicion critica...

"L'Estelou" (l'étoile) à Sommières. L'ancienne gare comme une invitation au voyage. Un ailleurs nous attend plein de la présence des musiciens.

A l'arrière, une véranda propice à la rêverie. Magie des reflets : encore un autoportrait sur fond de piscine.

Le site du festival : les carrières de Junas. Grandiose. Aride et impressionnant. Acoustique de la pierre.



Trio "Mare Nostrum". L'équilibre. Un art classique : maximum d'effets avec un minimum de moyens. Des thèmes qui s'emboitent comme un puzzle magique. Le piano de Lundgren, la trompette de fresu, l'accordéon de Galliano... Comment dire ce qui se passe dans la nuit de Junas. Même les cigales en restent sans voix.



Promenade à vélo entre Sommières et Junas. Un pot pour se redonner des forces pour le retour sous le soleil de midi. Rencontre avec l'accordeur de piano du festival. Un portrait comme un remerciement pour son travail.




"Aux délices du Liban". Paolo Fresu comme voisin de table. Il nous donne un autographe avec simplicité et gentillesse.


A 21 heures, il fait encore jour. Daniel Mille et son quintet commencent leur concert dans la lumière déclinante. La nuit tombe vite et pour ainsi dire brutalement. Ce changement de couleur interfère avec les compositions du quintet. Mille, assis ou plus exactement appuyé contre un tabouret, propose et tisse des thèmes dont s'emparent ses collègues.

Le Trio PAF, c'est une folie contrôlée, une expérimentation qui retombe toujours sur ses pieds. Un voyage où la virtuosité des acteurs n'est jamais gratuite. Une histoire, un discours que la pleine nuit, noire, rehausse et exacerbe. Salis et son accordéon, difficile de les oublier. Présence du délire créatif.



A propos de noir, les peintures de Soulages, c'est quelque chose : poésie de la géométrie, de l'espace quasi uniforme, "quasi" étant justement l'essentiel, perfection des accrochages. Une peinture pur méditer. Pas d'anecdotes, pas d'imitation. Simplement des surfaces noires striées de diverses manières.


Place de la Comédie. Le soleil lourd frappe tout ce qui bouge. Tout autour de la place, des parasols sophistiqués abritent les gens qui mangent en projetant régulièrement au-dessus de leurs têtes une brume bienfaisante.

Une brasserie à Saint-Gaudens. encore une image à reflets. Dedans / dehors. Une autre réalité.