dimanche, septembre 30, 2007

mardi 2 octobre

Le nouveau « Accordéon et accordéonistes » est arrivé. Numéro 68, octobre 2007. En couverture et en « Tête d’affiche », Jean-Marc Torchy. Un édito qui rappelle que, contrairement à sa mort annoncée, l’accordéon se porte bien et qu’il est bien vivant, notamment dans le monde de la danse, qui ne cesse de se développer et de s'étendre.


Plusieurs « portraits » de Denis Tuvéri, de Guy Aeschliman, et d’autres. Des « entretiens », dont un avec Philippe de Ezcurra. En sous-titre de celui-ci, « Jazz basque », ce qui sans être inexact me parait réducteur eu égard à la prestation qu’il a faite au concert des accordéonistes « Daqui ». L’article est intéressant quant aux influences et à l’environnement musical de Philippe de Ezcurra, qui parle de son album, « Avril », en trio avec Benat Achary (chant) et Ramon Lopez (batterie et percussions), de son goût pour le bandonéon et de son intérêt pour les instruments. Il parle de son Pigini, qui vient de remplacer son Jupiter, et qui était en effet rutilant et beau comme un camion lors du concert de Gironde-sur-Dropt.


Les « chroniques » se distribuent entre les rubriques « rock », « chanson », « musiques du monde », « swing », « classique », « folklore » et « musette ». Mon attention a été retenue par « A Devla, Viorica & Ionitsa / Clejani Express» et par « Transilvania Express, Orkestina » en « Musiques du monde » ; par « Accordéon Fantasy, Emilio Cervetto » et « Miserere, Friedrich Lips » en « Classique ». Ecole italienne, d’une part, russe, d’autre part.


Parmi les portraits et les entretiens, beaucoup de noms que je ne connaissais pas. J’espère, à travers les articles, faire quelques heureuses découvertes, repérer quelques indices me donnant envie d’écouter tel ou tel de ces accordéonistes. A suivre donc…

samedi, septembre 29, 2007

lundi 1er octobre - un certain regard


















Au moment de « boucler » le concert du 22 septembre à Gironde-sur-Dropt, j’ai voulu essayer de retenir une seule photographie de chacun des quatre accordéonistes. Il ne s’agissait pas pour moi de trouver l’image regroupant toutes leurs caractéristiques propres, mais plus simplement d’en garder une, une seule, que l’on pourrait qualifier d’emblématique de leurs comportements.


Le choix a été difficile évidemment. Je me rends compte qu’après beaucoup d’hésitations, les quatre photographies élues les représentent les yeux clos. Cette clôture, si j’ose dire, est tout le contraire d’une fermeture. C’est l’expression d’une concentration tellement intense qu’elle prend la forme d’une sorte de cristallisation extrême. Densité maximale. Quelque chose comme l’expérience d’une limite. Mais c’est au moment même où l’artiste se retrouve seul dans son monde qu’il nous fait sentir, à fleur de peau, quelque chose de son expérience propre. Une sorte de singularité universelle. Paradoxe de l’expression artistique : plus l’expérience est personnelle, plus son authenticité nous émeut directement, sans phrases ni discours. Intuition immédiate. On sent que quelque chose a lieu, ici et maintenant. Un instant définitif.


Derniers mots... Ce concert réunissait pour la première fois les quatre accordéonistes « Daqui ». Est-ce qu’il y aura une autre fois ? Ce n’est pas certain. De toute évidence, cette rencontre n’avait pas fait l’objet d’une préparation poussée à l’extrême. On est loin de la perfection, par exemple, de « Motion Trio », voire du travail de répétition du trio Amestoy, Dulieux, Suarez, mais justement on a eu le sentiment de participer à une éclosion, à une première rencontre et en cela à quelque chose d’unique. Ce sentiment que cette situation ne se reproduira pas participe évidemment au plus au point au plaisir pris à ce concert.


















jeudi, septembre 27, 2007

dimanche 30 septembre - photonotes interactions

Ces sept photonotes ont été prises avec mon mobile Nokia, alors que les portraits des quatre accordéonistes ont été faits par Françoise avec son numérique. La différence saute aux yeux, même les moins avertis. Ces photographies donc sont brutes de décoffrage et de qualité technique médiocre, mais elles ont pour visée de saisir quelque chose des interactions entre Lacaille, Macias, Amestoy et De Ezcurra. Il s'agit moins de fixer leurs postures, leurs comportements ou leurs attitudes personnels que de percevoir ces vibrations qu'ils tissaient entre eux. On est dans l'ordre de l'éphémère, du quasi insaisissable, et en même temps de l'essentiel puisqu'il s'agit de la trame du concert, de ce concert.










































samedi 29 septembre - 7 photonotes ph. de ezcurra

Sans commentaire ajouté, sept photonotes pour esquisser un portrait de Philippe De Ezcurra, le 22 septembre, à Gironde-sur-Dropt, entre 21 heures et 24 heures.


































vendredi 28 septembre - 7 photonotes j.-l. amestoy

Sans commentaire ajouté, sept photonotes pour esquisser un portrait de Jean-Luc Amestoy, le 22 septembre, à Gironde-sur-Dropt, entre 21 heures et 24 heures.



































mercredi, septembre 26, 2007

jeudi 27 septembre - 7 photonotes michel macias

Sans commentaire ajouté, sept photonotes pour esquisser un portrait de Michel Macias, le 22 septembre, à Gironde-sur-Dropt, entre 21 heures et 24 heures.


































mercredi 26 septembre - 7 photonotes rené lacaille

Sans commentaire ajouté, sept photonotes pour esquisser un portrait de René Lacaille, le 22 septembre, à Gironde-sur-Dropt, entre 21 heures et 24 heures...



























mardi, septembre 25, 2007

mardi 25 septembre - photonotes chrono

"Les 3 cèdres" est un hôtel familial sur la route de Bordeaux, à l'entrée de Gironde-sur-Dropt en venant de la Réole. Le fils se définit comme un agitateur de saveurs. Les petits déjeuners, dans la véranda, sont copieux et agréables. Le choix de thés est raffiné et les théières en terre cuite.
La chambre avec son édredon à l'ancienne garni de plumes.

Le coq de la maison. On aurait pu photographier les poules, le chien, le chat...


Noël Bordessoulles, qui a fait danser des générations de villageois, des jeunes et des vieux, puis surtout des vieux, puis à nouveau des jeunes. Combien a-t-il fait de bals ? Impossible à dire. Il a vu les temps et les moeurs changer, mais lui a toujours joué de l'accordéon, sans se soucier des modes. C'est en quelque sorte un patrimoine vivant.



Noël Bordessoulles enchaine quelques uns de ses standards sous le regard bienveillant de Patrick Lavaud et des quatre mousquetaires de l'accordéon... à moins qu'il ne s'agisse des Dalton. Leur attention est émouvante. Le mot accompagner prend ici tout son sens. En acte et pas seulement en intentions ou en discours.




Je n'ai pu photographier les quatre sur une seule vue. Manque de recul, manque d'un grand angle. Deux photographies permettent cependant de se représenter la disposition et les postures des quatre accordéonistes au cours du concert. Je reviendrai dès demain sur leurs attitudes personnelles. Avec Françoise, nous avons commencé à chercher les images qui fonctionnent pour ainsi dire comme leurs signatures.












Les quais de Bordeaux. Hangar 15. Une vue magnifique sur la courbe de la Garonne. Bordeaux, port de la lune. Un soleil franc mais doux. Six huitres pour commencer le déjeuner.







Pour continuer... léger : bouquet, saumon fumé, émincés de rougets en brandade, piperade. Un pichet de blanc sec de l'Entre-deux-mers et, bien entendu, deux cafés, bien serrés, pour finir.








lundi, septembre 24, 2007

lundi 24 septembre - les mousquetaires daqui




J’avais mijoté dans ma tête le projet de trier, de classer et de commenter quelques unes des photographies que nous avions prises au concert « Daqui » de Gironde-sur-Dropt. Le projet demeure mais sa réalisation est un peu différée car Nadja et Sébastien ont besoin, pour raisons professionnelles, que nous allions jouer les rôles de Papou et Mamou à Toulouse auprès de Charlotte et Camille.

Pour l’instant, je me contente donc de ces trois photographies : l’affichette annonçant le concert, Noël Bordessoulles et son sextet improvisé d’accordéons, enfin les mousquetaires Daqui saluant à l’issue du concert.

Dès que je pourrai mener à bien mon projet, je mettrai en forme deux séries de photographies, que je qualifie volontiers de phototraces ou de photonotes. Il s’agit bien en effet de garder traces par la photographie de moments intenses mais fugitifs, fugaces, éphémères, comme on aurait pu le faire avec des croquis ou des mots tracés sur un carnet :

- des photonotes dans l’ordre chronologique du concert et de son environnement : l’hôtel des trois cèdres, le film sur Noël Bordessoulles et la surprise qui l’accompagnait, les moments du concert, le retour par Bordeaux…
- des photonotes correspondant à des portraits des quatre accordéonistes, photographies destinées à fixer une attitude, un comportement, une posture caractéristique comme une signature. Photographies dont on se dit en les voyant : « Ah ! oui, c’est ça, c’est bien lui !». Photographies phénoménologiques si j’ose dire. Par exemple : Amestoy de profil, tourné vers le milieu de la scène, vers ses collègues, les yeux clos, caché derrière son Accordiola ; Lacaille, la casquette sur la tête, face au public, éclatant, lui et son Cavagnolo en mille couleurs ; Macias, sombre, tourmenté, caché derrière ses micros, en train de mettre au monde son style propre ; De Ezcurra, l’air juvénile et déterminé, tellement imprégné de culture classique qu’il peut tout se permettre et s’adapter sans hésitations aux propositions des trois autres. C’est pourquoi j’ai pensé aux trois mousquetaires…