mercredi 1er novembre
- Studio 5 – Nano – « Orlin’s »
http://recherche.france5.fr/cgi-bin/redirect?TYPE=URL&PARAMS=studio%205%20nano&C=141&X=1&ARG=&AGENT=user2&TARGET=http://studio5.france5.fr/?fichesEmissions=/france5.fr/programmes/arts_culture/studio5/archives/23516629-fr.php
- Studio 5 – Daniel Mille – « Les soirs de pleine lune »
http://studio5.france5.fr/?fichesEmissions=/france5.fr/programmes/arts_culture/studio5/archives/23495471-fr.php
- Studio 5 – Daniel Mille – « Après la pluie»
http://recherche.france5.fr/cgi-bin/redirect?TYPE=URL&PARAMS=studio%205%20daniel%20mille&C=141&X=1&ARG=&AGENT=user2&TARGET=http://studio5.france5.fr/?fichesEmissions=/france5.fr/programmes/arts_culture/studio5/archives/23495399-fr.php
…
J’ai visionné à nouveau très attentivement la page 46 du blog de Caroline Philippe, dont j’ai noté l’excellence à plusieurs reprises ces derniers jours. Cette page est tout à fait remarquable à plusieurs points de vue. J’en retiens quelques uns sans souci d’exhaustivité :
- elle est constituée de cinq documents : deux anonymes, présentant respectivement, dans les rue de Cracovie, un accordéoniste interprétant « Libertango » et deux autres accordéonistes interprétant « la Comparsita » de Lecuona, et d’autre part les trois volets d’un documentaire sur Richard Galliano.
- la source de ces documents est également fort intéressante : les deux premiers, présentant des accordéonistes anonymes, ont une source, elle-même anonyme ; ils ont été récupérés, me semble-t-il par le canal de « Youtube » ; d’autre part, le document en trois volets sur Galliano est un reportage professionnel de J.-M. Pasquier, intitulé « Souffle de lames, le new musette de Richard Galliano » et diffusé sur FR3 – Ile de France. On apprend que ce reportage a été mis à disposition des internautes par un slovène, Dean Delgiusto. Cela donne à penser sur la manière dont l’information circule et se construit par l’intermédiaire de canaux fort hétérogènes. On voit bien ici comment la diversité se confond avec la vie de l’information… au risque de se perdre parfois dans le trop d’informations.
- le reportage sur Galliano est lui-même d’une densité extraordinaire. On y voit intervenir Nougaro, Lockwood, Portal, Laura Piazzolla, Dreyfus et bien sûr Galliano lui-même… et aucun ne parle pour ne rien dire.
- dans le troisième volet, il y a des considérations fort intéressantes sur les relations entre Piazzolla et Galliano, et sur l’influence d’Astor sur Richard. Les propos de celui-ci donnent à réfléchir sur l’analogie et sur les différences entre d’une part le nuevo tango et le tango argentin et, d’autre part, le new musette, puis le jazz, et le musette parisien. Le musette, selon Richard Galliano, est parisien, mais de manière assez superficielle, alors que le tango st consubstantiel à l’âme argentine.
- enfin, Richard Galliano, expliquant comment il avait voulu promouvoir l’accordéon à sa façon, dit des choses bien pertinentes sur un certain accordéon (qu’il n’aime pas) qui est incapable de jouer avec d’autres instruments. A contrario, Michel Portal et Galliano lui-même disent des choses bien intéressantes sur la complémentarité de l’accordéon avec le violoncelle ou la clarinette ou le violon… complémentarité que Galliano n’a de cesse de démonter en acte.